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LETTRES MISSIVES


qu”elles sont. Touteslois il ne luy en faut pas tant dire, et suffira qu’il scache que je veulx que il s’approche de moy, et non qu’il s’en esloigne. Je prie Dieu, mon Cousin, qu'il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Blois, le xx1_]° jour de febvrier 1598.

HENRY.

os NEUFVILLE. 1598. — 1°' Mans. Orîg. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9057, fol. ni. Cop. -- Suppl. fr. Ms. 1009-2. [AU CONNÉTABLE.] Mon Cousin, Le s’ de la Bastide m’est venu trouver comme j’arri- vois en ce lieu, avec asseurance de la resolution prinse par le s' de _ Bourcany. de me servir et de mettre en mon obeissanoe le cbasteau et ville d'Ancenis, ce que neantmoins il veut diflerer d’execu‘ter jus- ques à ce qu’il ayt son abolition verifiée en mon Parlement. Et pour- ce qu’il importe grandement à mon service que le dict Bourcany se declare promptement, affin qu’a son exemple plusieurs aultres villes qui commencent a traicter lacent le semblable, je vous prie, mon Cousin, faire entendre au premier president et à ceulx de mon Par- lement combien il importe que la dicte abolition soit promptement veriliée, et tenir la main à ce qu’elle me soit renvoyée en diligence, afhn que le s' Bourcany se remettant en son debvoir, son exemple en amene datdtres, du nombre desquels _i’espere que sera celuy qui 'commande dans Rochefort ; estant presentement arrivé un gentil- homme de sa part pour m’ofl’rir de traicter, dont je vous donneray plus particulierement advis par ma premiere depesclie. La duchesse de Mercurl est au Pont de Sé, attendant mon arrivée à Angers, laquelle ' Ce ne sont pas seulement les lettres Mercure. C’es, tla formeconstamment suivie de Henri IV, mais un grand nombre d’ou— . dans les OEconomies royales. Nous la con- vrages du temps, manuscrits ou imprimés, servons donc, puisqïïil n’y a pas lieu à qui au lieu de Mercœur écrivent Mcrcur ou la corriger comme erreur du copiste, et