Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/930

Cette page n’a pas encore été corrigée
908 ‘
LETTRES MISSIVES


e [1598.] — 11 Fiâvnina. ~ Orig. autographe. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9165, fol. 8. I Cop. -- Suppl. Fr. Ms. 1009-2.. A MON COMPERE LE CONNESTABLE DE FRANCE. L Mon compere, .l’ay appris que despuis mon partement de Paris, contre ce que _j’avois promis à la Corbiniere, on a depesché à Cau- martin une commission pour faire quelque recherche de ce qui s’est passé en Picardie pour le regard des munitions des vivres et maga- sins ; et pour ce que _j'ay besoing du dict la Corbiniere où je l’ay en- voyé, je vous prie de faire que l’on ne travaille à llexecution de la- dicte commission, et que ma promesse en cela soit observée à la Corbiniere, comme chose que je veux. A Dieu, mim compere. Le xp febvrier, à Fontainebleau.

HENRY.

1598. — 1 7 rÉv1u1z1>.. — I". - Cop.-Arch. de la cour d'appel de Rouen. Registres secrets originaux du parlement de Normandie, 'vol. du 1 1 novembre 1597 au g août 1598, fol. gô recto. . A NOS AMEZ ET FEAULX LES GENS TENANS NOSTRE COURT DE PARLEMENT DE NORMANDIE. y _ Nos amez et feaulx, Voyans la continuation de vos plainctes tou- chant les desordres que commettent les gens de guerre qui sont sortys de leurs garnisons pour se respandre en nostre pays de Normandie, . nous envoyons presentement les deniers necessaires pour leur faire faire monstre, qui est le seul moyen avec lequel nous avons estimé les pouvoir faire retirer pour soullager nostre dict pays de la foulle et oppression qulil en reçoit, et faire par ce moyen cesser vos dictes ` plaintes, desquelles nous sommes tres desplaisans, et escrivons pre- sentement a nostre tres cher cousin le duc de Montpensier, qu’aprés qu’il aura faict commandement de nostre part aux dicts gens de guerre