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' DE HENRI IV. 907 royaume, que je vous ay neantmoins reservée, tant pour vous gra- tifier que pour ce qu’il m’est besoing d’y tenir un personnage dont - _]’aye particuliere confiance, comme je Pay de vous, qui ne devés ap- prehender de n'y estre honoré et respecté autant ou plus que vostre vertu et merite vous en ont rendu digne. J e vous laisseray conter tout ce qui se passe par deçà par le dict s' d’Arnés, auquel m’en remet- tant, je ne vous feray celle-cy plus longue : priant Dieu, mon Cousin, vous `conserver sous sa saincte garde. Escript à Paris, le IX° fevrier 1597. ` HENRY. A FOBGET. 1598. — 9 FÉVRIER. -5- II"". _ Orig. - B. N. Fonds Béthune, Ms. 9065, fol. 6. Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-2. __ [AU CONNÉTABLE.] ' Mon Cousin, J’escris au s' d’[ncarville sur la plainte que _j’ay receue des ofliciers de mes sept oflices des ce quartier, du peu de moyens qu’ils ont de me pouvoir suivre en mon voyage de Bretaigne, n’ayant ' receu qu’un quartier en toute l’année derniere ; et 'qu’il verifie avec le tresorier de ma maison d'où en vient la 'faulte ; que si elle est de luy, il me l’envoye toutaussy tost pour m’en rendre luy-mesme raison. S’il n’a point aussy failly en cela, que luy d’Incarville trouve les moyens __ . de faire secourir promptement mes dicts ofïiciers, afiin qu’ils me puis ; _ sent rendre le service qu’ils me doibvent ; à quoy je vous prie, mon Cousin, vouloir tenir la main, et y faire user de diligence, comme vous scavés que mon service et la necessite de mes affaires m’en pres- sent : priant, sur ce, Nostre Seigneur vous avoir, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le IXE febvrier 1598. i i HENRY. A ‘ nuzé. ; i " 1 1l ;. U