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LETTRES MISSIVES


tiers, ouiwotus ne serés des derniers : aussy pouvés-vous faire estat que je vous aime`, et que vous me trouverés tousjoursbon maistre. A Dieu, Mens” du Plessis. A Paris, ce Vllje iehvrier 1598.. i HENRY. 1598 '. —— 9 riévainru — —l"°. Imprimé. — Les Corscsfrnnçois, par l’HERXIITE SOULIERS ; Paris, ¤667, in 8°, p. 71. [AU MABÉCHAL UORNANO.] _ Mon Cousin, J’avois estimé que la proposition que je vous avois cyi—devant laict faire de la charge de là lieutenance generale de Guyenne vous auroit contenté, et que je me serois en cela sulliisamment ac- quicte de la promesse que je vous avois faicte, estant le gouvernement de Guyenne- le plus grand et le plus honorable de tout ce Royaume, et commetel tenu en chef par le premier prince de mon sang, et neantrnoins sijeune qu’il ne peut de long-temps occuper la dicte charge ; de sorte que la lieutenance generale est comme en tenir le gouverne— ment ; ne vous pouvant celer que jay esté un peu estonné quand _i’ay entendu parle s' d’Arnés 2, present porteur, que vous vous excuses d’accepter la. dicte charge, et en suis aussy en peine, pour nlavoir maintenant entre les mains de quoy vous contenter dailleurs ; 11101) cousin le mareschal de Biron estant tousjours demeuré jusques icy incertain, s’il_l’eroit Yeschange du gouvernement de Bourgongne a la dicte charge de Guyenne ; et c’est pourquoy _i’ay retenu jusques à ceste heure le dict s' d'Arnés, pour voir s’il prendroit quelque resolution. Ce que niayant liaict, et voulant encore un peu de temps pour y penser, je n’ay pas voulu retenir icy plus longuement le dict s' d’Arnes, que .je vous renvoye ; et, vous prie de repenser encore à la dicte charge de Guyenne, qui est bien desiree des plusgrands seigneurs de ce ‘ L'Hermite Souliers a daté à tort cette Guienne, ne mourut qu’au mois de juillet lettre de 1597; le maréchal de Matignon, de cette annéelà. lieutenant : général au gouvernement de ’ Ou d'Arncs.