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, DE HENRI IV. '905 celles qu’il tenoit, qui sera suivye d’aultres, a mon arrivée au dict pays, lequel estant purge de la rebellion du dict duc et de ses adberens, il - n’y aura plus rien en mon Royaume qui ne recognoisse mon obeis— sance et mon nom. Davantage, il y a esperance que les Espagnols cederont à la lin à la justice de mes armes, me rendans toutes les villes qu’ils occupent en mon Royaume. Leurs deputez sont à pre- sent assemblez avec les miens pour cela, en la presence du legat de Nostre Sainot-Pere, sur la frontiere de Picardie, et serés advisé de ce qui en succedera. Il sera à propos que vous leur donniés jalousie, par dela, du dict traicté, mais non tant que cela le dispose, et face re- souldre d’embrasser eeluy duquel on dict que l’Empereur le recherche ; ear s’il estoit conclud devant que j’eusse advisé a mes allaires, mon ennemy en seroit grandement lortiûé. Conduisésvous done sagement, et leur dictes que je fais construire des galleres, avec lesquelles j’es - _ pere, à l’avenir, avoir meilleure correspondance avec eux que je n’ay Faict, et pareillement remedier aux attentats des Anglois : desquels je trouve bon cependant que vous demandies justice a ce Seigneur et à ses ministres (vous le desniant Tagent de la Royne), et par acte pu- blic et en bonne forme ; car je ne veux endurer en façon du monde telle licence, de laquelle, soit qu’on vous Face justice ou non, ferés deuement informer et dresser bons proces-verbaux et veritables, pour estre representez quand besoing sera. 1598. —— 8 FÉVRIER. — Il'". _ Imprimé. — Mémoires de du Plessis Morna_y, l82[|, in-8°, t. VIII, p. 20. e [A M. DU PLESSIS.] Mons' du Plessis, j’ay entendu bien particulierement par le s' de ‘ Pierrelite ce que vous laviés chargé de me dire ; sur quoy, oultre ce qu’il vous dira, vous scaurés de moy, et serés asseuré que je ne man- queray à rien de ce que je vous ay cy devant mande et promis, et que je ne vo_us seray pas seulement hon Roy, bon maistre, mais bon amy. Tespere de vous voir bien tost, car je m’acI1emine en vos quar- tmrmzs ma nmmu xv. — xv.,1 là