Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/923

Cette page n’a pas encore été corrigée

. i DE HENRI IV. 901 ` — IIB98.] — So JANVIEI}. Orig. autographe. —Musée britannique. Mss. Egerton, t. V, fol. 78. Transcription de M. Delpit. Cop. — B. N. Fonds Leydet, liasse 2; et Arch. de M. de la Force. Imprimé. — Mémoires de la Force, publiés par M ; le marquis on LA GRANGE, t. I, p. 289. ` A M()NS“ DE CAUMONT. i Mons' de Caumont, J’ay receu les vostres du ne de ccstuy-cy par ce porteur ; je suis tres ayse de sçavoir que les allaires soyent aux termes que vous m’escrivés, et me ferés un signalé service de les advancer de . sorte que l’on puisse voir quelque lin ; mais souvenés—vous que lorsque vous serés prés de faire executer, de me depescher un homme expres en poste, bien instruit de tout. Pour le reste, je vous recommande V `ce qui est de mon service, et quien toutes occasions vous me teniés adverty de ce que vous apprendrés m’importer. Tespere mlacheminer bien tost en mon voyage de Bretagne, et me rendre à Angers dans le xv° du prochain. Cela accourcira le voyage de ceulx que vous me de- pescherés, voire mesmes le vostre, si vous jugés qu’il soit necessaire u pour mon service. A Dieu, Mons" de Caumont. Ce 'xxx° janvier à Paris. ' HENRY,. I I I`598. — 3 1- mvviian. — I"’°. Orig. — Arch. des Médicis, leg. franç., liasse 3. Cop. transmise parle ministredelirance à Florence,. I p _A M©N COUSIN LE GBANDÃDUC DE TOSCANE. Mon Cousin, Sur les nouveaux remuemens arrives en Italie, le s' Scipion Vajari, gentilhomme siennois, s’est resolu de s’y en retour- ` ner, se ressentant obligé d'aller rendre quelques services à son pays ; I et pour ce que j’en ay receu de fort bons services, et qu'en plusieurs occasions et exploicts de guerre ou il s’est icy trouvé, il s’est tous— jours comporté fort vaillamment et avec tout le courage qui se pou- voit desirer, je ne _l 'ay pas voulu laisser partir sans l’accompagner de ce tesmoignage, et vous asseurer que, s'il est employé par delà ai quelque chose et commandement de gens de guerre, avec la valeur et F la prudence qu'il a, il est pour s’en acquitter Fort dignement, et pour