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_ DE HENRI Iv. . se? les dicts regimens aux environs de Saumur, suivant le despartement ' qui leur en a jà esté envoyé ; et quant aux aultres qui ne sont sous la charge des dicts regimens, qu’ils ayent à se separer et retirer sans plus tenir la campagne, le tout soubs peine de la vie ; de quoy je vous ‘ ay bien voulu advertir, et vous prier, comme je fais, de tenir la main, autant qu’il vous sera possible, que ceste mienne intention soit suivye et executée, faisant courir sus et tailler en pieces ceulx des dictsi gens de guerre qui refuseroient d’y obeir ; quoy faisant, vous me ferés service tres agreable : priant Dieu qu’il vous ayt, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le x_]° jour de janvier 1598. — HENRY. ` ne zvisurvxttm. 1598. — 15 JANVIER. Orig. — Archives du canton de Soleure. Copie transmise par M. Fambassadeur de France en Suisse. A NOS 'FBES.CHEPtS' ET GRANDS AMYS, ALLIEZ ET CONFEDEBEZ LES ADVOYEBS ET CONSEIL DE LA VILLE ET CANTON DE SOLEUBE. Tres chers et grands amys, alliez et confederez, Ceste lettre vous rendra tesmoignage du contentement que nous avons, tant de la personne du colonel Balthasar de Grissach, present porteur, que des cappitaines de vostre canton qui nous ont faict service soubs sa charge avec leurs compagnies, lesquelles nous avons nagueres licenciées, vous ayant bien vouleu asseurer, par ceste lettre, que nous n’en avons eu autre subject que pour nous descharger du despens, `en ceste saison ou nostre 'Hoyaulme se trouve espuisé de moyens par la continuation des guerres qui y ont eu tant de cours. Nous avons - autres régiments dont il est fait inention aller s`établir en Hollande. Les révolutions E dans cette lettre. politiques obligèrent ensuite ses descen- L’attachement de MM. de Jonquières à dants àquitter ce pays pourleDanemarck, la religion protestante nuisit à leur avan- où ils se iixèrent, et où leurfamille se mains cement. lLe petitlils d’Anne s’expatria pour I tient honorablement aujourdhui. ‘ Larmes nn annu 1v_. —iv. M5