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_ DE HENRI IV. 881 à tous ceux qui y sont, et à Frontenac, que vendredy je veux COUITQ ces loups au parc qu’il sçait ; et qu’il y pourvoye, aliin que nous y ayons du plaisir. A Dieu, mon Compere. Ce mercredy, à deux heures apres midy, xxv‘“° novembre, à Paris. _ HENRY. 1597.- 26 Novrmsar. ' Imprimé. — Les Corses françois, par l’H.BI\ItlITE SOULlEBS ; Paris, 1667, in~8°, p. GA. [AU MARECHAL D’ORNANO.] Mon Cousin, (ga este par vostre depesche, que m’a rendue le s" de la Tour, present porteur, que _j’ay eu la premiere nouvelle de ce que vous aves si heureusement execute en ma ville de Romans. J'avois bien sceu quelques jours auparavant que vous vous y esties ache- miné, quiifut le meilleur fondement que _i’eus d’en bien esperer. Il y avoit bien- quelques temps que _i’estois adverty_ de divers endroits que le comte de la Roche tenoit ceste pratique, mais je ne ine pou- _ . vois persuader qu’il prist une si mauvaise resolution ; et n’ay peu J jamais consentir à la prevenir en cela, comme il y en a prou de bons V moyens ; mais je fauldray plustost à estre plus tardif que prompt ài prendre de mauvaises impressions de mes serviteurs. Dieu aussy me lait ceste grace que la pluspartde ces mauvaises intentions demeurent _ sans effect. Aprés luy, je sçay que nul n’a plus merite en ceste-cy que _ vous, qui vous y estes comporté avec toute la prudence et valeur qui ' s’y pouvoit desirer, dont je vous sçay tres bon gré. Ce n’est que la continuation de vos procedures ordinaires et du bonheur qui accom- pagne tousjours vos bonnes intentions. Je voy aussy comme à vostre exemple tous mes serviteurs s’y sont Iort bien comportez, tant ceulx de ma noblesse que mes ofliciers du parlement qui s’y sont trouvez, les habitans de la ville aussy, mais entre tous le s' de St. Heriol y a Iaict preuve de sa fidelite et prud’homie. Je luy ay, en ceste conside- ration, tenu accomply tout ce que vous luy avies promis, et desire termes pi ; imam xv -1v. iii