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_ DE HENBIAIV. 877 i _ ceux de la Religion. Ceste allaire ne.se peut terminer si tost comme ' je le desire. La longueur 'dont on use estant prejudiciable amon ser- vice., j’ay escript aujourdliuy au s" de Chiverny, mon cliancelier, et au ‘s’ de Villeroy pour faire prendre une prompte resolution en ceste allaire, à quoy je desire que vous teniés la main de vostre part, et que l’on ne cesse qu'elle ne soit terminée. L’abIJé duquel m’escrivés n’est mort et n’a esté malade ; s’il en fust advenu aultrement, je vous avois destiné l’une des abbayes. Je reserveray la volonté que j’ay de vous gratifier en une aultre occasion : et cependant je prie Dieu, Monsf de Rosny, vous avoir .en sa garde. A Monceaux, ce x111j° no— vembre 1597. . 1 ' — . HENRY. ' A `_ i U I Q rorisn. il B [1597.]- 15 NOVEMBBE. ‘ Orig. autographe : — A Londres, State paper ollice, antient royal letters, vol. XXII, lettre 200. . ITranscription de M. Lenglet. ' i LA REINE UANGLETEHRE.] ll/Iadame, Nos justes armes, assistées de la grace de’Dieu,‘ont enfin humilié nostre ennemy, car il demande paix ; `et declare q u’il se mettra . à la raison pour l’obtenir. Vous sçavés ce que je vous ay promis quand cela arriveroit ; je sçais aussy Iobligation que je vous ay, ` de laquelle ' je ne seray jamais mescognoissant ; davantage, Madame ma tres chere sœur, je congnois qu’il est plus necessaire que jamais pour nostre conservation que nous soyons laien amys en toutes choses : Clest pour- quoy j’envoye presentement devers vous le s'" de Maisse, mon conseiller d’Estat, en qui je me Be grandement pour—sa probité et fidelité ; il vous dira la verité de ce qui se passe et ide mon intention ; et je vous prie luy conûer la vostre. Pour moy, _ je ne me lasserois jamais de com- battre pour une si juste cause que est la nostre ; je suis né et eleve _ dedans les travaux et perils de la guerre : la aussy se cueille la gloire, vraie pasturede toute ame vraiement royale, comme la rose dedans j