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LETTRES MISSIVES


Gondin, que vous cognoissés personnage capable, plein de iidelité à nostre service et d’afliection au bien et repos de la province, dont nous vous avons bien voulu advertir, aflin que vous ne faciés au.lcune maulvaiseconjecture de ce changement ; et qu’il n’est faict que pour la consideration particuliere du dict s" de Berticheres, sans qu’il y aye rien du faict general de ceulx de la religion pretendue reformée, comme vous le pouvés bien juger, voyant mettre en son lieu et place le dict s' de Gondin qui est de la dicte religion, et n’y est pas moins afiectionné et n’y doibt pas tenir moins de lieu que le dict s' de Ber- ticheres, qui ne doibt estre aulcunement 'soustenu de vous en ceste cause. Comme vous asseurons que cela ne procede que de mescon- ' tentement que nous avions de luy, vous ne-voudrés pas vous entre- mettre et opposer à ce qui seroit, en ce faict, de nostre volonté, laquelle nous vous mandons et vous ordonnons dTembrasser, _et y appor- ter ce qui despendra de vous pour le faire promptement eliectuer, sans entendre le dict s' de Berticheres aux plaintes qu’il vous pourroit faire, que premierement il ne se soit venu justifier envers nous de celles qui nous sont faictes de luy. Donne à Paris, au dernier jour d’octobre 1597. . l . j HENRY. . FORGE'!'. ' 1597.-» 5 ivovnnmua. . i Imprimé. — Mémoires de du Plessis-Momay, t. II, p. 853. i ' — [A MONS“ DÉ SCHOMBEBG.] _ Mons' de Schomberg, Je ne suis pas seulement tres marry de Yaccident advenu au st du Plessis ", duquel j’ay esté adverty par vos lettres du deuxiesme de ce mois, et par ce que m’en a dict le s' de _ la Bastide, mais j'en suis tres oflensé. Le coup, aussy, n’a moins blessé mon auctorité que sa personne, estant publique et qualifiée ' Voyez ci-apres la lettredu 8 novembre à du Plessis-Mornay, celle du g au maréchal de Brissac et la note.