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DE HENRI TV. U .867 vrer les provisions necessaires. Je m’asseure—que vous serés fort ayse que ceste charge lui ayt esté mise en main, pour en estre digne et capable de beaucoup plus ample gratiflication de moy, si l’occasion s'en oliroit. Qui me faict vous prier de le favoriser de Yauctorité de vostre charge pour Yestablir en la possession des dictes cappitainerie et viguerie, et l’en faire soullrir et laisser jouir et user paisiblement, selon les dites provisions : ce que m’asseurant que vous eliectuerés à ma recommandation, je prieray_ Dieu qu’il vous ayt, mon Cousin, en sa saincte garde. Escript a Amiens, le xvnf jour d’octobre 1597. . i A _` HENRY. _ I . POTIEB. [1597.] -- 22 OCTOBRE. ` Cop. —B. N. Fonds.Du Puy, Ms'. (107, fol. A8 recto ;'— et Suppl. fr. Ms. 1009**, etc. _ i [A GABRIELLE DFSTRÉES.] Mes cheres amours, Il faut dire vray, nous nous aimons bien ; certes pour femme il n’en est point de pareille à vous'; pour homme, ‘ nul ne m°éga.le à sçavoir bien aimer. Ma passion est toute telle que quand je commençois à vous aimer ; mon desir de vous revoir, encores lus violent ue alors ; bref 'e vous cheris, adore et honore miracu- P ll . J _ leusement. Pour Dieu, que toute ceste absence se passe comme elle a commencé et bien advance! car dans dix jours j’espere mettre fin à ce mien exil. Preparés—vous, mon tout, de partir dimanche, et lundy estre à Compiegne ; si vous y pensés estre ce jour, il m’arrivera bien des affaires, ou je m’y trouverai. Mad° de Van est icy : je ne llay veue ny ne la verray si ne me le commandés. Bonsoir, mon cœur, je vous baise un million de lois les mains. Ce XXlJc octobre, d’Amiens. . ‘°9 _