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LETTRES MISSIVES


veoir aux vivres et envoyer promptement llargent pour travailler aux tranchées, et pourveoir de bonne heure pour le fonds de la monstre prochaine. Quant aux sommes imposées pour les petits soldats, il ' seroit à propos que le tout ou partie Fust levé pour servir au travail qui se fera durant ce siege. J’ay mande au s' de la Grange qu’il aille en diligence à Rouen pour faire verifier purementet simplement l'edict des triennaux. Je luy ay envoyé les depesches necessaires et à ceux de la chambre des comptes pour cest effect. Maintenant qu'Amiens est reduict, la Picardie estant plus libre, les ollices de la dicte pro- vince seront en meilleure vente. Quant aux villes qui pensent estre des- chargées du secours qu’on leur demande, il faut leur faire cognoistre combien importe au general de mes aftaires et au bien et repos de » mon Royaume que les aultres villes qui sont icy occupées par mes en- nemys soient aussy remises en mon obeïssance. Je desire que l’on face advancer leiplus qu’il se pourra les forces qui me viennent trou- ver, d’autant que les ennemys pourront faire quelque ellort pour se- courir les assiegez ; et si cela est, ce sera dans le quinze ou vingtiesme de ce mois au plus tard. Je vous ay accordé volontiers le rachapt que vous devés pour la succession de defunct vostre frere ; en toutes aul- tres occasions, je vous feray cognoistre combien _j’ay agreable le ser- vice que vous me faictes. Sur ce, je prie Dieu, Mons' de Rosny, qu'il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript au camp de Dourlans, le 1x° octobre 1597. HENRY. on maurvutn. 1597. — 9 ocrosnr. — II"*°. Orig. —B. N. Fonds Béthune, Ms. 9057, fol. 63. ` Cop. — Suppl. fr. Ms. IOO9-2. [AU CONNÉTABLE.] Mon Cousin, J’ay commandé aux s’î de T hou et de Vic de vous aller trouver pour vous rendre compte de leur charge, vous faire entendre