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' il DE HENRI IV. 863 ` ceulx qui ne, cherchent leur bien et contentement qu’en la ruine de cest Estat et desadvantage de nos allaires, ne se promettoient, il nous i a l’a'ict dire qu’il ne desiroit aultre chose que de renouveller la trelive avec les advantages qu’il a refusez, pour donner lieu à ses desseings ` et progrès, au prejudice de nostre service, pendant qu'il a sceu que i nous pouvions estre occupez à la reprinse de la dicte ville..Sur.quoy., ayant particulierement à vous informer de nostre intention, le s' de Montmartin a charge de nous, de vous en rendre capables, auquel pour ce vous adjousterés foy, et y aurés autant- de creance commeà nous- mesmes. Donné au camp du Pas en Artois, le v° jour d’octobre -1597. _ HENRY. - u V . 1=o m ;n. T 1597. — 9 ocronnn. > I". i — Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-1. Imprimé. — Qlîconomies royales, édit. orig. t. l, p. lx/15. - ' q _[A M. DE RO§NY.] U Mons' de Rosny, J’ay veu bien particulierementapar vostre lettre A du v° de ce mois Padvancement que ceux de mon conseil ont donné aux alliaires qui se presentent pour mon service, et principalement pour ce qui touche Tentretenement de mon armée et les despenses qui sont requises pour Yartillerie, pouldres et vivres, dont il est neces- saire que `ceulx de mon conseil ayent autant de soing pendant ce siege comme ils ont eu lors de celuy d’Amiens, estant la conqueste de Dotulans necessaire pour la seureté de,1'I1BS villes d’Amiens et _ i d’Abbeville, et assise en tel lieu, qu’elle incommode le meilleur pays de mes ennemys plus que nul aultre de ceste frontiere. J e l’ay laict in- vestir ce jour d’huy, et feray user de telle diligence à l’advancement de ce siege, qu’encores que la saison soit fascheuse, _i’espere en avoir une prompte et heureuse isseue, moyennant le bon debvoir et cou- ` _ rage que chacun y apportera. ll faut faire advancer lespouldres, pour-