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DE HENRI IV. SÃL9 1597. — 21 SEPTEMBRE. --1**; Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-1. Imprimé. — OEconomics royales, t. I, p. Alu. ` [A M. DE BOSNY.] _ Mons' de Rosny, Je vous prie faire que lion mienvoye promptement _i encore trente ou quarante mil escuz pour parfaire le mois à mon armée ; car si je ne la paye entierement, il s'en desbandera une grande partie, et Iauldra que je quitte la campagne, ce qui amortiroit le fruict des avantages qu’il a pleu à Dieu me donner. J e feray faire la monstre jeudy, quiest le jour que nos assiegez doibvent sortir, ce sera pour amuser et contenter 'nos gens, qui verront sortir les autres à regret. .l’a receu vostre lettre du XV1l1c, la elle m’a fort contenté, car elle Y V qu me donne Tesperance d’obtenir le secours que je vous demande ;' mais il est necessaire que je l’aye à temps pour pouvoir payer ensemble la dicte armée sans en faire à deux fois. Aprés ce mois je ne vous en . demanderay plus qu’un pour le reste de ceste année, afin de pouvoir bien employer le reste d’icelle, ainsy que j’escris à ceux de mon con- seil : sur quoy je me remets, priant Dieu, Mons' de Rosny, qu’il vous avt en sa saincte garde. Du camp devant Àmiens, le xx_]°de septembre 1597. I

HENRY.

ni : Naurvitts. mont, dont l'arrivée décida le duc de tenir alors le langage qu’il lui a tenu sept Mayenne à decamper. D'ailleurs en 1589 ans plus tard. Il est donc très-probable Henri IV n’avait pu combattre que fort que, dans le fameux billet donné par Vol- peu avec Crillon, chevalier de Malte, zélé taire, son imagination aura suppléé à sa catholique ; très-attaché à la personne de memoire. Le siege d'A1niens, qui sortait Henri III, et qui n’avait servi que dans les du cadre de la Henriade, ne lui était pas armées de son Ordre ou dans celles du aussi présent que le combat d'Arques. roi de France. Henri IV ne pouvait lui . . termes ma inaum iv.-- iv. 107