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que je me resjouisse avec vous de ceste victoire, au fruict de laquelle vous aurês touSjot1rS telle Part que Vostre plus humble frere et serviteur, , HENRY. Ce XIXE septembre, au camp devant Amiens. [1597.]—2o SEPTEMBBE. i Orig. autographe. — Archives de M. le duc de Crillon. Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-It. Imprimé. — Bouclier zllzonneur, par le P. BBMNG ; Avignon, 1616, in-8°. — » Journal militaire de Henri IK par le comte nn Vanomt ; Paris, F. Didot, 1821, in 8°, p. angl A M. DE GBILLON. Brave Grillon, Pendés-vous de n’avoir esté icy pres de moy lundy dernier à la plus belle occasion qui se soit jamais veue et qui peut- estre se verra jamais. Croyés que je vous y ay bien desire. Le cardinal . nous vint voir fort furieusement, mais il s’en est retourné fort honteu- sement. Tespere jeudy prochain estre dans Amiens, où je ne sesjour- neray gueres, pour aller entreprendre quelque chose, car jiay mainte- nant une des belles armées que l’on sçauroit imaginer. ll n’y manque rien que le brave Grillon, qui sera tousjours le bien venu et veu de moy. A Dieu. Ce xx° septembre, au camp devant Amiens]. . HENRY. ` ' C'est probablement cette lettre que mais nous nel’avons trouvéimprimé nulle Voltaire se rappelait confusément lorsqu’il part avant ces notes sur le vers iog du . a donné, dans les notes de la Henriade, chant VIII de la Henriade. Nous remar- le fameux billet ainsi conçu : querons que ce regret de 11'avoir pas «Pends toi, brave Crillon ; nous avons eu Crillon à une affaire décisive s’appli- combattu à Arques, et tu n'y étois pas. querait moins heureusement qu’ici aux Adieu, brave Crillon! je vous aime à tort combats d’Arques, qui durèrent plusieurs et à travers. » jours sans un succès immédiat, et dont Non-seulement toutes nos recherches la grande importance fut de permettre à` pour trouver foriginal ou une copie an- Henri IV d’attendre le secours que lui cienne de ce billet ont été infructueuses, amenaient les princes et lemaréchal d'Au
