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` r DE HENRI IV. 847 gré au tresorier de Yespargne Gobelin de la bonne volonté de-. com tinuer tant qu’il luy sera possible les advançes qulil a l’aictes.jusques à u present, pour faire aller ma maison et contenter mes gardes. Jlapprouve aussy le marché que vous avés faict pour les vivres de l’arn1ée ; et si . _ vous avésbesoing de quelques lettres tant à ceux du Parlement que ` à aultres pour advancer mes aH’aires, me le mandant je vous les enverray. Mais je vous prie ’derechel` que j’aye tost de quoy payer . l’armée, et aussy que Je sois secouru de pouldre à canon, car la pro- A vision ue "en ai faict commence à diminuer. A és soin areillement (I J Y Y P du faict des Ligues, allin que largent que nous y avons mis ne soit t inutile : priant Dieu, Mons? de Rosny, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript du camp devant Amiens, le XVl1Je jour de sep- tembre 1597. — 5 . HENRY. . D I DE NEUFVILLE. i [1597.]- tg SEPTEMBRE. . Orig. autographe. — Londres, State paper oflice, antient royal letters, t. XXII, lettre 1gS. Copie transmise par M. Vambassadeur de France à Londres. _ [A LA REINE UANGLETEHBE.] . . Madame, Dieu et le bonheur de vos armes dont _j’ay esté assisté miont rendu ma _ville d’Amiensi .I’en ay arresté la capitulation aujour- d’huy, que jlenvoye au bon la Fontaine pour vous presenter, avec le discours veritable du succés de l’entre rinse faicte ar le cardinal P P «  Albert pour la secourir, pour lequel je m’asseure que vous jugerés comme moy que, s’il est venu en soldat, il s’en est retourné en prestre. Ce fut le quinziesme qu’il arriva, et n’attendit le seizepour s’e_n retour- ner. J’ay volontiers donné six jours de temps aux assiegez pour l’aller querir ; car je desireroi_s fort qu’il 'voulust revenir pour decider en un coup toutes vos querelles et les miennes. Madame, comme vos p1‘os— il peritez seront tousjours les miennes, je vous prie aussy estre contente