sons pour nous venir trouver. Nous vous asseurons que le dict s' d’ln-
. teville ne fauldra d’advancer le dict traicté le plus qu'il luy sera pos-
sible, suivant nostre intention : et nous en remettant à luy, nous ne
vous en ferons point ceste-cy plus longue. Donne au camp devant
Amiens, le xx°_jour d'aoust 1597. I
HENRY. - —
i ronczr.
[1597.] — 20 [Aoùr]. — II'“°. `
Orig.autograpl1e. - - Arch. de M. Jules Cavé d’Heudicourt.
' — A MONS“ DE TARTIGNY'. h
Mons' de Tartigny, J’ay receu hier vostre despescbc par le s' du
Mesnil, qui mlest arrivé avecques vos bonnes gens de Tartigny. Ceux
d’Auviller sont 'venus ce matin, tous braves et francs Picards, bien
portans et bien voulans, qui nous seront de bon ayde et dont je vous _
remercie grandement. Ils sont asteure mis à la__pioche, ou ils font
rage, se meslans_volontiers—aux soldats. Taschés de m’en rabattre de
pareils le plus que possible par deçà Montdidier. Secoués un peu ceste
noblesse pour qu’elle en face à vostre exemple. Les ennemys nous
arrivent grand train, la bataille avecques. Hastés-vous pour y estre. Au
camp devant Amiens, ce samedy vingt. I
. Vostre plus afïectionné amy, 4
A HENRY.
' Cest probablementJean deLaval, sei- pu avoir, en 159I, que dix-neuf ans au
gneur de Tartigny, d’Aveluys, etc., fils plus ; ce qui expliquerait moinsbien le ton
A aîné de Hugues de Laval et de Marie de de considération toute particulière de cette
Mézières ; ou bien le fils aîné de celui-là, lettre, qu'cn lappliquant à son père. Le
Gabriel de Laval, seigneur de Tartigny, peu de renseignements que nous avons
dont la mère, Claude de Prucelé, avait été sur cette branche de la maison de Mont- '
mariée en 1577. Mais ce dernier n’aurait morency nous réduit ici à des conjectures.
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LETTRES MISSIVES