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a DE HENRI IV. 827 _ avoir receu aulcun plaisir, à plus forte raison me doit—il est1 e permis de faire le semblable envers la royne et les Estats, de qui j’ay este assiste continuellement. —~ Il est tres certain que les estrangers de l`0rdre des capucins abusent l souvent de la liberte qu’on leur donne, comme s’il leur estoitloisible, demeurant en un royaulme, de favoriser les ennemys dliceluy, sous couleur de religion. i ` l597.— 12 Aoûr. ` Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. IOOG-1. Imprimé. — OEconomics royales, edit. orig. t. I, p. /435. _ [A M. DE ROSNY.] _. Mons' de Rosny, J e m’attendois de vous voi1 avec Vargent que vous aves conduict à Compiegne, si l’escorte qui l’est alle querir vous y eust encore trouve, car _i’avois commande a celuy qui la conduisoit de vous amener. Mais, puisque le soing que vous aves de mon service vous a fait retourner à Paris si promptement, je suis asseure que vous aves jugé qu’il estoit necessaire de ce faire. Toutesfois je vous diray que je seray bien aise de vous voir et que vous facies un tour jusqulicy, quand vous cognoistres que mon service vous permettra dleschapper. .I’ay veu l’estat que vous nous aves envoyé, tant de la recepte et despense de fargent, procedant des moyens que nous avons destinez au payement de nostre armee, que de la partie que jay re- mise au peuple ', dont ceux de mon conseil m’avoient ja adverty. Avec ` vingt mil escuz encore, nous sortirons nettement du payement du cinquiesme mois de l’armee, fartillerie payée ; mais il sera difficile que nous le facions à moins, pour infinies despenses extraordinaires qui se presentent. Partant, faites que _i’en sois secouru promptement, et continues à m’advertir de toutes occurences : priant Dieu, Mons' de Rosny, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript au camp devant Amiens, le x1_]° aoust 1597. HENRY. _ on neurvx1.1.1a. ` I gob.