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822 LETTRES Missivns ‘à nos partages, car nul ne sçait 1nieux les altaires de ma maison de Navarre que vous. Constant vous dira de mes nouvelles et l’estat de nostre siege, et ce que je luy ay commandé. Je vous prie de le croire ` et que je vous aime ; mais aussy desire-ie que vous me faciès paroistre que vous estes celuy mesme que jay tousjours cogneu allectionner et embrasser ce qui est de mon service. A Dieu, mons" du Plessis.‘Ce _ v° aoust, au camp devant Amiens.

HENRY.

1597. ~ lO Aoû r.—I". ~ Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-1. ' Imprimé. OEcon0mics royales, édit. orig. t. I, p. Hb. [A M. DE ROSNY.] ` Mons" de Rosny, J’avois opinion qu.e viendriés jusques en ce lieu, vous ayant mande ; mais vous estiés party pour retourner à Paris. Vous eussiés veu l’estat de ce siege, et cogneu combien il est necessaire de maintenir les forces qui sont en iceluy et en faire venir de nouvelles ; ce qui ne se peut qu’en leur donnant moyen de vivre et de me ser-. vir. C'est pourquoy _i’escris à ceux de mon conseil, qu'ils travaillent pour assembler les deniers qui sont necessaires pour achever le paye- ment de la monstre derniere et celle qui se doibt faire dans la lin de ce mois. Ceux de mon dict conseil m'ont donné advis de l’ofl’re de deux cens quarante mil escuz, faicte pour les offices de receveurs triennaux ; mais je trouve que la condition que l’on demande pour l’advance des dicts deniers est trop desavantageuse pour mon service. J'escris à ceulx de mon conseil qu’ils considerent cest ollre en mon conseil, et qu’ils .0yent ceulx qui voudront faire ma condition meil- leure, et qu’ils m’en donnent advis. Je desire que vous y soyes present quand la dicte proposition se fera., et que vous m’en escriviés parti- culierement vostre advis ; etlquand les deniers de la dicte monstre seront ensemble, vous viendrés me trouver. Vous trouverés lors nostre ouvrage bien advance : et ce pendant, je prie Dieu, Mons' de Rosny,