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fournir encorePpréS (18 q’|.l&1lI`€ IDOIISÈPGS à IIIOII &I‘IIlé€, jt? VOUS ODVOYG la lettre que m’escrivent ceulx de mon conseil, par laquelle ils me desesperent d’en pouvoir fournir plus d’une, aH :in que vous vous acquittiés de ce que m’avés promis, et faciés voir que vous en sçavès plus qu’eux. S’il y a des diflicultez qui requierent vostre presence prés de moy, afin que soyés assisté de mon auctorité, venés en diligence, et je vous assisteray en tout. Attendant vostre response, je vous dis Adieu et vous aime bien. Du camp devant Amiens, le xxv11]° juillet 2.

HENRY.

1597.- 2 g JUILLET.

Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-3. (D’après l’ancien cabinet Joly de Fleury.)

Imprimé. — Lettres de Henri IV et de plusieurs personnages célèbres, publiées par A. SÉMBYS ; Paris, an x, in 8°, p. 12.

[A MONS" LE COMTE DE SOISSONS.]

— Mon Cousin, Ceste ville s’estant perdue par la faute d’aultruy, je


pas un (se souvenant des promesses que vous luy aviés faictes à vostre dernier voyage, de luy fournir encore trois à quatre mois, dans lequel temps il ne doutoit point qu’il ne prist Amiens, principalement depuis la mort d'Arnant Teille); mais rejettent les yeux pour la seconde fois sur les seings de sa lettre, et n’y voyant poinct le vostre, il demanda au courrier où vous estiez quand _il partit ; lequel luy ayant dit que vous estiez allé jusques à Mante, il reprit quelque espece d’esperance, et vous escrivit soudain ces trois mots, de sa main, en tels termes. »

Sully lit cette réponse :

¤ Je ne me puis imaginer sur quO_y ines S18UI‘S de vostre conseil ODÈ fûlldé 18. ICÈÉFG qu’ils vous ont escritte pendant mon absence, de quatre jours seulement. Je remets à vous dire de bouche tout ce que je ense sur icelle : et affin de vous consoler, en attendant, je vous dis, moy, que vous ne vous souciez que de conserver vostre personne, de faire advancer vos ouvrages, de frapper fort, si ce prestre vient en personne pour vous faire lever le siege, et trouver bon que je ne perde poinct une si bonne occasion à employer ma vie pour vostre service ; et pour le surplus je vous promets, de sens rassis et non àl’estourdy, comme l`0n mia dit que trois ou quatre de vostre conseil disent que je parle et fais les choses, que vous ne manquerez d’argent ny de toutes autres choses de quatre mois ; prient le Createur, etc,

MAXIMILIAN DE BETHUNE!,