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DE HENRI IV. 807 tousjours eudu meilleur ; Tespere qu’il nous seraaiserde continuer la possess-ionen laquelle nous sommes de lesbattre ; de quoy nous avons de bonnes arres, car en leur derniere sortie, qui fut depuis quatre jours, assez furieuse, avec la pluspart de leurs forces declieval et de pied, oultre qu’ils furent bien battus, y perdirent l’un de leurs prin- cipaux cappitaines,.no_mme don Jouan de, Courman, qui commandoit à la cavalerie legere de la dicte ville, et yavoit concluict le secours qui y entra dernierement, [sy] que je ne vois rien qui ne m’en.face promettre bonne isseue. Je prie Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript au camp devant Amiens, le Vlljc jour de juillet 1597. —

HENRY.

1597. — g Juitmrr. — I'°.` Cop. - B. N..Suppl. Tr. Ms. IOO9-1. l Z _ Imprimé. — Clïconomies royales, édit. orig. t. I, P./[128. [A M. DE ROSNY.] B Mons' de Rosny, Je me fais accroire qu’ayant receu la lettre que je vous escrivis hier au soir, apres avoir lu la vostre du liuictiesme de ce mois, par laquelle vous me mandies que vous devies partir de Paris aujourd’huy pour aller en Bourgogne, que vous y series demeure, suivant mon commandement, pour y continuer le soing que vous aves eu jusques à_ presentide ce qui concerne mon service. De sorte que j'espere que la presente vous trouvera encore la, par laquelle toutesfois je ne vous escriray aulcu-ne particularité, mais remettray le tout à la lettre que j’escris presentement à Ceulx de mon conseil, par laquelle îjeleur .mande mon intention-sur tous les poincts de la vostre. Partant, il ne me reste qu’a vous prier de tenir la main qu’ils soient suivys et executezcomme vous -aves‘ accoustume de faire en tout ce quiconcerne et importe à mon servicei dont j’ay tel conten— tement, qu’il Iaut aussy que vous croyes que jezme repose sur vous