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DE HENPtI_ IV. 793 Cousin, qu’on luy peust donner contentement, estant personnaige de merite et Fort utile à mon service ; qui me 1'aict vous prier de faire qu’il soit payé de ce qui luy est deu des années passées et de la pre- sente, au moins de la plus grande partie, allin qu’il ayt moyen de continuer le service qu’il m’a tousjours faict : et n’estant la presente à V aultre ellect, je prie Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa garde. Es- cript à Monceaulx, le xxv_]° jour de juin 1597.

HENRY.

a rorxnn. 1597. — So wm. Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9037, fol. 61. ' [AU CONNÉTABLE.] Mon Cousin, Vous aurés sceu du cappitaine Comte, que j’ay en- voyé à Paris, ce qui slest passé en mou armée et le plaisir que mon cousin le marescbal de Biron m’y a donné à mon arrivée. Je vous as- seure que ce n’a esté sans vous y souhaiter, car je suis certain que vous eussiés esté bien `ayse de veoir ceste jeune noblesse mener les mains sur les Espagnols si courageusement qu’elle a faict Mais j'es— time que vous y recouvrirés bien une aultre fois ; car, comme nous sommes en possession de les battre, il se presentera assez d’aultres occasions, devant que le siege finisse, de vous en donner le plaisir à bon escient. Mais je vous prie faire que ceulx de mon conseil satis- lacent diligemmentà ce que je leur escris, et principalement à l’envoy du payement des garnisons de Picardie, et à faire venir l'argent que nous attendons des moyens d’en faire qui ontesté proposez ; car, pour- veu que j'en sois secouru à temps, j’espere que nous aurons bonne i isseue de nostre entreprise, comme vous verrés quand vous serés icy, où j’ay commandé vostre logis estre advance : priant Dieu, mon Cou- sin, qu’il vous tienne en sa saincte et digne garde. Escript au camp ` devant Amiens, le dernier jour de juin 1597. . HENRY. ` ma msxurvxttz. LETTRES un mmm xv.-1v. 100