Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/809

Cette page n’a pas encore été corrigée
788 .
LETTRES MISSIVES


i de ma bienveillance, la uelle ie vous rie leur conhrmer, et leur CI .l P dire que si les allaires que _i’ay sur les bras me permettoient de faire pour eulx plus que je ne fais, que je les rendrois bien tost contens. Mais je suis si chargé de despenses, et mon peuple, de la seule ri- chesse duquel despend la mienne, est encore tres pauvre tant à cause de la guerre que de la sterilité des dernieres années, dont _i’espere ue Dieu le relevera avec le tem s, et sera lors tres aise de ratifier (l P Y 8 les dicts seigneurs, comme je le seray de- continuer à vous tesmoigner en toutes occasions la bonne volonté` e 'e vous orte : riant Dieu, qu J P P Mons" de Besze, qu’1l vous ayt en sa saincte garde. Escript à Paris, le xxfjour de juin 1597. • i ’ _ HENRY. ' l un maurvurn. 1597.- 21 wm. — ll'". Imprimé. -1- Histoire du cardinal de Joyeuse, par AUBEM ; Paris, l65(|, in-8°, p. 28li. [AU DUC DE PINEY-LUXEMBOURG.] (Extrait.) i ..... Quelques liabitans de la ville d’Amiens, desesperez des c1 uaul - tez qulexercent les Espagnols, s’estoient laissé circonvenir et abuse1 à une praticque dressée par eux—mesmes potu* descouvrir leur volonté et avoir pretexte de les faire mourir. Car celuy qui commande en la dicte ville avoit gagné un habitant, par lequel il avoit faict rechercher les aultres de se joindre et liguer ensemble pour nfayder areprendre la dicte ville ; de uo ils avoient donne advis et telle asseurance à mon (l Y cousin le maresclial de Biron, qu’1l teno1t l,€l'llI`€P1`lS8 pour certaine ; sur quoy il m’avoit pressé d’aller par delà, ou je ne fus si tost arrivé que je decouvris la tromperie, de laquelle il slest ensuivy la mort de plusieurs habitans, religieux et autres, pendus et massacrez inhumai- nement, et l’exil de pluside deux cens pauvres prestres`, qu’ils ont chassez de la ville sans leur donner loisir de prendre leurs breviaires.