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DE HENRI IV. 785 estoient alfectionnez à mon serviceg ; ce que _i’ay tousjours craint, et crois que si je ne Ieusse venu en mon armee, que laipluspart dlicelle se fust perdue en voulant escouter la dicte entreprise. Tespere qu’ayant‘ pleu à Dieu nous garantir de ce naufrage, qu’il medonnera moyen, par la prise de la dicte ville, d’avoir raison des cruautez qu’y com- mettent les dicts Espagnols. Cependant pour en arrester le cours, j’ay commandé que l'on feist pendre autant d’Espagnols. Izlesperance que _i’ay de vous voir dans mardy au plus tard me fera finir la presente : priant Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa garde. Du camp devant Amiens, ce xv° juin 1597. ` - HENRY. 1597.,-15 JU1N.—II"“°. ` D Origl -- B. N. Fonds Béthune, Ms. 9061, fol. A5. ` Cop. — Fonds Fontanieu, Ms. P. 73, Fol. 63 recto.

A .[AU CONNÉTABLE.], Mon Cousin, J’ay receu tant de iplainctes et advis des desordres qui se passent en mon pays de Rouergue, a l’occasion de llevesque de Boddez, que je suis du tout resolu d'y mettre une Hu ; et à cause de ce i’escri’s aux s"“ de la Grange et Pasquier, conseillers et maistres des requestes ordinaires de mon hostel, de me venir trouver, et ap- p porter avec eulx les dictes informations pour m’en faire leur rapport, et sur icelluy estre pourveu ausdictes parties ainsy que de raison, et ou les dicts s" commissaires ne pourroient promptement venir, fust pour la crainte du danger des chemins ou pour aultre legitime em- peschement, je veulx et entends que, au premier jour du conseil, toutes choses cessantes, on procedde à l’expedition du dict aftaire, i comme des plus importans qui se voye de partie à partie, mesmes en honorée des Francais comme des Espa— * Pour plus de détails voyez ci-après ' gnols. Une des conditions dela capitula- l'extrait de la lettre au duc de Piney- tion fut que sa sépulture serait conservée Luxembourg, du 21 de ce mois. U ` dans la cathédrale d'/Ãmiens. ` termes ma : num : 1v. -1v. ‘ gg