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LETTRES MISSIVES

, font plus les lascheux que devant, s'estant saisysde mes deniers aux lieux de receptes où ils sont les maistres, et voulant me contraindre de leur accorder les choses que je ne juge raisonnable. _ Ne faictes difliculté de presteriobedience du royaulme de Navarreü, ` avec la declaration qui fut faicte du temps du feu Roy mon "pere, et par moy en l’année 1573, puisque c’est chose q_ue Nostre Sainct Pere desire qui soit suivye, car je veulx m’accommoder à ses volonte ; tant qu’il m'est possible ; et me semble que je ne doibs refuser de soullrir ce qui a jà esté soullert par moy et par le feu Roy mon dict pere. q ` 1597.- 26 Avnu,. . ._ . Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9061, fol. 22. Cop. - - B. N. Fonds Fontanieu, Ms. P. 73, fol. 58 recto ; et Suppl. fr. Ms. loO9-2. . [AU CONNÉTABLE.] il Mon Cousin, Je dis hier à mon cousin le duc de Joyeuse, comme il print congé de moy, que j’avois un desseing en certain lieu, duquel je luy parlerois davantaige quand il seroit de retour. J’ay aprins de Gesvres qu’il vous en a parlé, et que vous en estes entré plus avant en discours e `e n’avois faict, lu a ant nommé cellu au uel `e donne qu J Y Y Y ll J le commandement, dont il est entré en jalousie ; à quoy Je pourveoi— ray aussy tost qu’il sera de retour, ayant fort agreable que 'vous luy en ayés parlé, comme Gesvres m’a rapporté. Je n’en ay aucunement parlé à mon cousin le duc d’Espernon. Je me resjouis d’approcher de la fin de ma diette : et je prie Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. A S‘-Germain, ce xxvf jour d’avril 1597. _ A HENRY. _ - norme. ’ Les termes de cet acte d’obédience royaume de Navarre, comme on peut le étaient une affaire délicate, à cause des voir dans les lettres du cardinal d'Ossat. ` prétentions du roi d’Espagne sur le i i `