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procedures sont dé dangereuse consequence : et sur ce, je prie Dieu qu’il vous ayt, mon Cousin, en sa saincte `garde. Escript à`Beauvais, le lX° ’our d’avril ‘1 5 . .l 7 .

HENRY.

on mwrvirrz.

Mon Cousin, adressés ce commandement à m’ de Bouteville, ou aultre ayant charge de moy au pays, ailin que la justice soit faicte de ces voleurs.,

1597. — 9 avril. —II“‘°.’ -

Orig. —B. N. Fonds Béthune, Ms. 906l, fol. 10. Cop. — B. N. Fonds Fontanieu, Ms. P. 73, (’ol. 52 verso ; et Suppl. fr. Ms. loO9 2.

[AU CONNÉTABLE.]

Mon Cousin, ceste lettre vous sera rendue par le s’ de St-Luc, qui s’en va par delà pour` solliciter l'argent necessaire pour l'equipage de l’artillerie et la fortification places de son gouvernement. Je vous rie, `mon Cousin, tenir la main à ce u’il-soit rom tement de esché P q P P et renvoyé en sa charge en mon pays de Picardie, où sa presence est _ si necessaire en ceste saison, qu’il ne s’en peut long-temps eloigner sans apporter prejudice à mes aH’aires’. Ce que je m’asseure que vous ’ sçaurés bien considerer, pour me donner en cela le contentement que fattends de vostre aflection à mon service. Aussy ne vous en feray-je la presente plus expresse : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Beauvais, le IXB jour d’avril 1597. ’ q

HENRY.

U . i ’ DE usurvirmn.

‘ Nous avons dit que M. de Saint Luc était alors grand maître de l'artillerie de France.