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_ DE HENRI IV. . 735 _ 1597. -6 Aviun. . L . î Orig. —=B. N. Fonds Béthune, Ms. 9061; fol. 8. i " i Cop.- B. N. Fonds Fontanieu, Ms. P. y3, fol. 50 verso. Suppl. fr. Ms. 1009-2. ‘ ` i [AU CONNÉTABLE.] p Mon Cousin, Enfin l’argent de Galaty est arrivé icy aujourd’huy ; ' mais je n’ay receu les trois mil esçuzque .vous_m'aviés escript avoir faict deslivrer des deniers trouvez en la maison de feu Vuydeville, au n tresorier de Textraordinaire des guerres, pour achever de payer les gens de cheval qui sont icy : dont je me trouve en grand peine, et sçay tres mauvais gré à ceulx qui sont cause de ces retardemens ; car sur vostre asseurance, jiavois promis .à. des cappitaines les payer devant quepartir ; auxquels. ilcfault maintenant _que ;_j.e ; mancqueade parolle. au dommage.de.mon service,.car.leurs..compaignies-seldebanderont et ne se fieront plusà mespromesses. Je m°.en.plains.à.v0.us, mon Cousin, .par la presente, laquelle je vous,, envoyepar.ce courrier expres, aflin que vous donniés ordre que-les .dicts trois mil .escuz.soyent ap~ portez Beauvais et y arrivent. aussystost qïuemoy, qui y seray mardy ; car je parts d’icy demainzpour mîy acheminer. Jiayz trouvé aussy, quand _j’ay voullu faire payer les compagnies .des.cappitaines.Sallert et Campagnols, qui.sont arrivez—_aujou.rd’huy, queal’argent . du premier mois de leur solde .a<esté perdu dans r \miens, sel6nE'le dire des tre- soriers, dont.*toutesf’ois ils ne parloient point auparavant ; si bien que nous n’avons argent que, pour leur faire : faire uneîmonstre, dontiils se plaignent grandement ; .se voyans. plus maltraictezcque. leurs com-: paignons ; et veoy bien que je 11?en seray pasquicte pour. cela. Il Jfy, a financier qui ne. veuille que jercroye. avoir perdu Èma bourse avec la sienne, a-.la prise, de la dicte ville ;; cde quoy il faultsiesclaircir. Pour .fin de la presente,. je vousedirav que .mon..nepveu le' comte d’Auvergne a rencontré ;et deffaict cestelnuictzcinquantechevaux dg ` Fennemy qui estoiept partys de- Dourlensipour entrer daqs Amiens, et espere, s’ils continuent fairesbon guet, qu’il n’en passera pointa