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LETTRES MISSIVES
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, 1597.- 3 Avait. - Ilm. ’ i Orig. autographe.- B.`N. Fonds Béthune, `Ms. 9044, fol. g3. . Copie. — Suppl. fr. Ms. 1009-2. I _ [AU CONNÉTABLE.] _ Mon Cousin, llest tres necessaire Ãde faire travailler aux fortifica- tions de la ville et chasteau de Han, pour les inconveniens qui peuvent ' arriver à mon =service,— par faulte»d’y pourveoir. Le s'. de Belin m'en a parlé, et je lui aypromis qu’il y»seroit advisé. C’est pourquoy je vous prie, mon Cousin, faire en sorte que l'on ordonne quelque _ chose pour y besoignerycr je crains qulil en arrive faulte, etvous [ jugésiassez le prejudice qui en arriveroit amon service. Sur ce, je N prie Dieu, mon-Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Pecquigny, le 11`]° jour d’apvril 1597. ` HENRY. ne zqeurvxrte. _ 1597. - 1. Am,. Imprimé. —.Mémoires de messire Philippcs Je Morriay. in-l1°, t. II, p. 783. [ [A M. DU PLESSIS.] ` 1 Mons" du Plessis, Bien tost vous aurés de mes nouvelles par le s' de Vic, que je renvoieray par delà. La deposition du fourrier que vous avés pris, et de. Carpentier, tousdeuxexecutez, a 'descouvert ` beaucoup de chosesde tres grandeimportance, et qui devroient faire A ‘ moderer les demandes de ceulx dela Religion ;.car sansdoute nous sommes .à la .veille de beaucoup de maux, si Dieu n’a pitié de nous. J e fais de ma? part tout ce quezje puis, mais je suis.si peu assisté que vous me plaindriés si vous voyés l’estat auquel je suis. Encor suisje _ en doute si l’on me donnera le loisir de pourveoir à ma santé comme i 0* ‘ Cette lettre était de la main du Roi.