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DE HENRI IV. 717 que mes ennemys ontfaict cacher en ime maison en la dicte ville §_ i dont peu de gens ont cognoissance : stu quoy j’ay_ advisé d’envoyer mes lettres patentes de commission 'à un des conseillers de ma court de Parlement, pour s’en saisir de ma part et m’en servir aux aiiaires ide la guerre, où j'en ay tant de besoing. Jeifay ce mot pour vous prier ne faillir, incontinent la presente receue, d’advertir m' le Chan- `celier qu’il ne face difficulte 'de sceller la dicte commission, et vous d’assister de vostre bon conseil et de telles forces qu’il sera besoing _ la commissaire pour Yexecution de ma volonte, sans vous arrester aux ` empeschemens que l’on y vouldroit apporter, comme chose ou il va ` tant de mon service et du bien de mes affaires. lVI’asseurant que n’y iferés faulte, ne vous feray la presente plus longue, que pour prier Dieu vous avoir, mon Cousin, en sa saincte garde. Escript à Picqui— gny, en haste, le xxiif mars 1597. _ HENRY. U ne ivnurvntrn. D 1597.- 2l ; amas. — I". U Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9044, fol. 72., A Cop. — B. N. Suppl. f’r. Ms. 1009-2. ` [AU CONNETABLE.] i Mon Cousin, Les commissaires et munitionnaires des vivres sont _ ` arrivez icy avec Escures, tres à propos POUI‘ me soulager et servir aux occasions qui se presentent ; mais je vous prie de faire advancer Bal- tazart avec ses gens, dont je n’ay encores aucunes nouvelles. .l’ay en- Hn faict faire la monstre à nostre cavallerie legere, le plus exactement qu’il m’a esté possible ; et toutesfois _i’y ay peu gagne, joinct que je ne 'suis pasicy 'en estat et lieu pour user d’extres1ne rigueur envers les gens de guerre, qui n’ont receu payement il y a plus de cinq mois ; et vous diray que je suis plus estonné comment ils vivent et servent à ce prix là, que je n’ay occasion de me plaindre d'eulx pour ce regard. ll fault doncques que je sois secouru des trois mil escuz que je vous I ay demandez pour parfaire le payement de ce mois à la dicte caval`