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DE HENRI IV. 707 declarations de vostre bonne volonte, que vous nous aves laictes, tant par vos dernieres lettres que par ce que le cappitaine Preda, vostre depputé, nous a represente de vostre part, par la bienveillance reci- iproque de vostre endroict, et que nous n’avons rien plus a cœur que de recognoistre envers vous les bons ollices que nous en avons tous- iours receus, tant en vostre part que par Vassistance de vos gens de guerre ; portant un extresme regret de ce que les grandes et exces— sivesdespenses que nous avons a supporter pour la delliense de nostre Couronne nous ont empesché de satisfaire plus tost ai ce qui est de vos censes. Mais il n’y aura plus de faulte, Dieu aydant, y ayant faict esta- blir un bon ordre pour l’advenir. Ce pendant nous avons faict pour- veoir à vous faire fournir a Lyon deux advances de vos dictes censes ; et le surplus des arreraiges d’icelles vous sera acquicté dans ceste an- née, et le capital des soixante douze mil escuz dans quatre années suivantes ; à faulte de quoy vous pouves laire poursuivre et saisir sur la douane de Lyon, suivant la teneur de Yobligation qui vous a esté passée, laquelle, autant que besoing sera, nous vous avons conlirmée, et vous permettons de faire, en sorte que vous n’en serés plus cy- aprés en peine. C'est tout ce que l’estat de nos allaires presentes nous a permis de faire pour vostre contentement ; dont nous vous prions de vous contenter et croire qu’a mesure que les moyens nous crois- tront, vous serésde ceulx qui en auront meilleur part, nous sentans obligez de vous gratifier entre tous aultres pour les preuves particu- lieres que vous nous avés, en toutes occasions, rendues de vostre bonne, 4 allection, laquelle nous vous prions de nous continuer, et prendre toute asseurance de la nostre : priant sur cela Dieu qu’il vous ayt, ° Tres chers et grands amys, alliez et confederez, en sa saincte et digne garde. Escript à Montdidier, le XIXB jour de mars 1597. ' ' HENRY. ~ i' ronesr. D Sg.