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A i P DE HENRI IV. i 697 esperons qu’il ne . passera pas long-temps —que nous n’en prenions - revanche. Pour le moins nous n’y espargnerons ny nostre peine ny le hazard de nostre vie, non plus que nous avons tousjours faict quand . il en a esté besoing. Nous desirons que tous nos bons subjects se resol- vent de prendre le hon exemple que nous leur en donnons, nous tenans asseurez que ce faisans, nous recouvrerons ce qui est perdu, et mettrons la perte du costé des ennemysi Nous laissons icy ce pendant nostre cousin le Connestable, avec ceulx de nostre conseil, pour faire les provisions et asseurer Yentretenement de nostre armée, qui est le meilleur ordre que nous pouvons donner à cest inconvenient, lequel doiht plus tost accroistre que diminuer le courage et l’al]`ection de' -ceulx qui sont vrays François et veulent rendre à leur prince età leur patrie la fidelité qu’ils letu* doihvent, comme nous sommes asseurez que vous ferés. Donne à Paris, le `x1J° de mars 1597*. P I - HENRY.; 4 roncrr. _ i 1597. —g- 12 mns. — llI‘“°. ` A Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9044, fol. 20 recto. P CONNETABLE.] _. Mon Cousin, J’ay rencontré Lierville par les chemins, que le comte de S‘-Paul m’avoit depesché pour miadvertir de la perte d’Amiens, qui a esté prins par six cens hommes entre huict et neuf heures du matin, sans alarme ny sang respandu, car personne ne y a resiste. Le dict comte n’en fut adverty. que par un lacquais et alla trouver le mayeur, duquelilne peut tirer aultre assistance_ et parole, sinon que c’estoit un grand malheur de quoy les ennemys estoient dedans la ville, ne se souvenant plus de la promesse_'qu’il luy avoit Yaicte souvent queîquand iliy auroit deux mil Hespagnolz en leuriville, que les hahitans estoient sullisans pour les en faire sortir. Tous les aultres ne ont faict plus grand effort, chacun ne pensoit qu°à fermer sa portef encores dit-on LETTRES DE HENRI lV.—lVL i