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_ - DE, HENRI IV. . 695 i verty que vous avés apporté de vostre part tout ce qui se pouvoit .desirer. Je vous prie, comme vous avés bien commencé, de vouloir continuer de m’y servir. Vous sçavés que l’on ne doit pas doubter de ma bonne volonté, et qu'il fault accommoder les allaires au temps. Cet- . tuy—cy ne peut plus souflrir d’incertit11'de ; ciest pourquoyje veulx qu’il ` se termine promptement. Je le desire pour le bien public,»mais aussy en particulier, afiin que vous soyés en liberté de me venir voir ; où vous i vous pouvés asseurer que vous serés aussy bien veu et receu quevous Pavés jamais esté, comme j’ay'donné charge au dict s' de Calignon de vous faire entendre particulierement de ma part ; à quoi me remet- tant, ceste-cy ne sera pas plus longue : priant Dieu vous avoir, Mons" du Plessis, en sa saincte garde. A Paris, ce vnf mars 1597. h HENRY. r 1597. - I2 MARS. -< I". i Orig. - Papiers provenant des anciennes archives de Lyon et conservés dans cette ville. Copie transmise par M . Dupasquier. A NOS TRES CHERS ET BIEN AMEZ LES PREVOST DES MARCHANDS, ESCHE- _ VINS, MANANS ET HABITANS DE NOSTRE VILLE DE LYON. Tres-chers et bien amez, C’est avec beaucoup de regret et de des- plaisir que nous vous faisons icy part de la mauvaise nouvelle `que nous `avons receue ce matin de la perte qui est advenue de la ville d’Amiens, laquelle fut hier, sur les huict heures du matin, surprinse _ par les ennemys'. Nous ne sçavons pas encore bien au vray les parti- cularitez, les advis n’en estant venus que de quelques habitans qui se sont sauvez et retirez és villes de Clermont, Montdidier et Beauvais, . d’où nous ont esté depeschez trois dillerens courriers. Les dicts advis se rapportent, que la dicte surprinse a esté faicte sur les huict heures du matin, pendant que tout le peuple estoit au sermon, et le premier