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temps entemps ne tendoient qu°à nous amuser et profficter dé nostre _ patience, elle nous est enfin eschappée, et avons prins resolution de luy faire la guerre avec une forte et puissante armée, de laquelle nous _avons commis la charge et conduicte au s' d’Esdiguieres, cappitaine de cent hommes d’armes de nos ordonnances, nous asseurans d’estre aussy fidellement servys, en ceste occasion,, de luy comme nous l'avons esté en toutes les autres esquelles il s’est employé pour le bien et advancement de nos affaires. Et pa1 ce qu’entre ceulx desquels nous C faisons estat d’estre secourus en ceste guerre, nous esperons beaucoup ` du commun interest que vous y avés avec nous et de faifection parti- i culiere que vous portés au bien de nos affaires, nous avons bien voulu, par ceste lettre, vous faire part de nostre deliberation, et vous convier et prier affectueusement, comme nous faisons, de favoriser de vostre bienveillance la justice de nos armes, ensemble le dict s' d’Esdiguieres et ceulx qui seront employez en ceste guerre pour nostre service et le bien et prosperité de ceste Couronne, au benefice de laquelle vous aves, par le passé, rendu tant de tesmoignages d’affection et de bonne volonté, que nous en attendons encore les mesmes effects en ceste occasion ; et vous participperés à fhonneur qui en resultera, comme vous ferés à jamais à toutes les prosperitez qu’il plaira a Dieu nous envoyer : lequel nous prions, Tres chers et bons amys, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Paris, le v1_]° jour de mars 1597. _ l -- HENRY. ne unurvme. 1597.-8 mas. - Imprimé. — Mémoire : Je messirc Philippes de Morriaj, in-ll°, t. Il, p. 772. . ‘ [A M. DU PLESSIS.] ` Mons" du Plessis, Je renvoye le s' de Calignon pour achever la con- — clusion de Paffaire qui s’est traicté par delà, 'auquel je suis bien ad-
