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LETTRES MISSIVES
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tement ny confidentement au dict Mildmay, pour me garantir _de_ ses i interpretations ; quoy estant, vous pouvés juger le malqui en peut advenir. Interposés donc vostre prudence, et remedies le’plus tost que vous pourrés, car ceste chose miest pour mon repos et pour le ser- vice de la Royne, qui me sera tousjours aussy recommande que le mien propre. L’aH’ection et l’honneur que je luy porte meritent que L ses ministres se comportent en mo11 endroict aultrement que ne font _ . ordinairement les ambassadeurs aupres des princes ou ils sont en- voyez et resident ; car je ne respire que son contentement et prospe- rite, avec le bien de ma Couronne et de mes subjects, que je tiens estre de present inseparables, et desire joindre et lier "ensemble d'in— terests et plus estroitement que jamais. Je vous prie donorespondre pour moy à la Royne, et me faire envers elle l’ofIice que je me suis tousjours promis de vostre vertu et bienveillance, aflin de m’aider à _ obvier à tous accidens qui pourroient rompre nostre union ou à fad- U venir les effects diicelle, et je me revancheray du plaisir que vous me - feres en ceste occasion quand vous aures besoin de moy. Je prie Dieu, . mon Cousin, qu’il vous tienne dans sa saincte garde. Ce v° fevrier, à Rouen, 15972- U ` ' HENRY. . 1597. — g rÉv1uE1a.—I'°. — Orig. — Arch. municip. de Bourges. Copie transmise par M. Duchapt, conseiller à la cour ' d’appel‘. A NOS CHERS ET. BIEN AMEZ LES MAIRE ET ESCHEVINS, MANANS ET ., HABITANS DE NOSTRE VILLE DE BOURGES. ` j Chers et bien amez, Nous avons entendu qu’es provinces les plus esloingnees de nostre Royaume, il se fait infinys faulx bruits au desad- ' vantage et prejudice denostre auctorité et du bien de nostre service ; dont leicours estant tolere, ne peut qu’apporter beaucoup d’alteration au repos quiavec tant de peines et fatigues nous avons à peu prés ° Cette lettre est datée à tort de 1596, dans la copie de Londres. L