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` DE HENRI IY. 683 _ devotion les particularitez de ceste victoire, dont je nie promets que vous me` lerés part par vos premieres. Et dlautant que je n’ay encore receu’ la response de la royne d'Angleterre, ma bonne sœur et’cou— sine, sur la conference que je luy ay proposée faire à Dieppe pour deliberer et resoudre nos allaires, j’ay advisé de retenir le dict s' de Buzanval jusques à ce que ien sois certain, pour mieulx et plus clai- rement vous informer par luy de toutes choses, dont _j'espere’m’ac~ quitterlbien-tost, comme je cognois qu’ il est necessaire pour nostre, J .commun _bien et advantage sur les grandes levées de gens de guerre I que nostre ennemy -prepare et assemble de toutes parts, qui nous ‘ i admonestent et obligent à nous fortiller aussypar tout moyen et ne rien obmettre a faire pour renverser sur luy les malheurs qui nous - pourchassent ; comme je vous prie vous asseurer que je mettray peine de laire de mon costé, avec toute la diligence possible, ayant mis fin assez heureusement, veu .l’estat present de mon Royaulme, à Passemblée des principaulx olliciers d’iceluy, que _i’avois convocquée en ceste ville, de maniere que rien ne peut plus retarder ma reso— lution, que l'a.ttente des volonteî de la dicte Royne, _ma sœur, sur les propositions, susdiotes.Cependant duVerger, mon porte-manteau, ii ` sera arrivé par delà avec les ratifications de nos traictezl que j’ay adressées au dict s' de Buzanval, lesquelles vous seront delivrées ài l’arrivée de ce dict porteur, allin de les garder jusques au retour du i dict s' de Buzanval, lequel vous les presentera de ma part avec les ceremonies et declarations de mon allection à Yohservation de nos fl dicts traictez, que vous devés esperer de mon amitié et parole ; dont ( je vous prie prendre entiere asseurance comme je veulx faire de la vostre, et vous souvenir d'envoyer quelqu’un devers les princes de la _ Germanie nos amys, pour accompagner celuy que _j’ay depesché. devers eux, pour les convier d'entrer en nostre dicte confederation, allinlque toutes choses `s’eH’ectuent comme elles ont esté accordées, . à lÉutilité publicque, à laquelle seule tendent toutes mes intentions : _ "_ Ml du Vergerlavait dejà été chargé Voyez, ci-dessus, lettre du commence- ' d'une pareille mission Yannée précédente. ment de février. q 86.