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LETTRES MISSIVES
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liance que nous avons eue et aurons tousjours en vostre lidelite ; et n’estoit besoing d’envoyer pour ce subjectvos excuses, puisque nous ne avions faict instance d’aulcune plaincte sur ce subject, auquel `, si nous eussions adjouxte tant soit peu de foy, nous eussions librement re- cherché de vous la verité et motifs de tels bruits, dont nous ne desi- rons plusgrande satisf’action que le continuel debvoir et l’obeissance ' que vous nous aves_ rendue avec tant de zele et allection jusques à cette heure, veillans à vostre conservation avec le plusgrand soing qu’il vous sera possible ; avec asseurance quiil ne sera plus rien ad- jouxte [et sans que] medisance ou mauvais rapport quelconque apporte I tant soit peu de diminution à la bienveillance que nous vous portons. Donne à Rouen', ce dernier jour de janvier 1597. i ` I HENRY. A . 1597. — 3 revainii. ( - Cop.- Archqde Belgique. Recueil ideldépêches, instructions, etc. adressées aux Etats généraur des Pays-Bas ou émanées d’eux. 1583-1598, l`0Il 61 5. Envoi de M. Cachard, archiviste général. A NOS TRES CHERS ET BONS AMYS, ALLIEZ ET CONFEDEREZ LES S" ESTATS l' i ‘ GENERAUIJX DES PROVINCES UNIES DES PAYS-BAS. t Tres chers et bons amys, . alliez et confederez, Comme le s' de ' Buzauval est arrive icy, je voulois vous envoyer ce porteur, estant en ` peine de n’avoir aucun advis de -vous ny des provisions que vous 1 aves donnees pour ell’ectuer ce qui m’a este promis par nos traictez. à De quoy ayant este de present pleinement esclaircy 'par le dict s' de Buzanval, il ne me reste qu’à vous prier d’advancerl’accon1plissement de vos bonnes intentions, lesquelles il‘n1°alidelementrepresentees, de sorte que ce m’a este grand contentement de l’ouî1, mesmement ayant _sa V€l1ll8 €S’lLé €lCCO11]P3gHé€ïd’UHB si heureuse nouvelle que celle qu'il a apportée de la dellaicte des regimens de nostre ennemy, nagueres executee par vos forces, conduictes par mon cousin le prince Maurice ; de laquelle, apres avoir? loue et remercie Dieu de tout mon cœur, 'je me rejouis avec vous, au nom du meilleur et plus asseure de vos amys, et qui vous souhaite plus de prosperite ; attendant en "bonne