Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/702

Cette page n’a pas encore été corrigée

r — DE HENRI IV. . A - . 681 et _l`, employer, attendant que mes affaires de Picardie me peussent permettre d’y aller en personne. Mais considerant que la dicte suspen- sion d’armes se faict pour continuer le traicte de la paix, laquelle je I desire pour le bien de mon Royaume et le repos de mes subjects, fay ._ i mandé au dict s’ de Schomberg qu'il accorde la dicte suspension jus- ques au dernier fevrier, et qu’il la continue, avec5l?advis de la Royne, jusques à la lin de mars, s’il juge qu’il faille autant de temps pour terminer le dict traicté. Le dict s' de Schomberg, par la mesme lettre, me donne avis de vostre partement pour venir à Vendosme ; dont _i’ay l receu contentement, estimantvostre presence tres utile en la dicte as- L semblee pour retenir les esprits de ceulx qui se licencient par trop contre ce qui est de mon auctorite et dubien de mon service. A quoy je vous prie travailler autant que vous aimés mon contentement et le . bien de mes alfairesr Je ne veux aussy laisser passeiwceste occasion sans vous declarer combien _j’ay‘ de contentement de vos services, mesmes de ceux que m'avés faict en l’occasi_on du dict traicté, ` lequel j’ay mande au dict s’ de Schomberg de continuer ; m’asseurant que si n vous estes de retour-avant qu’il soit terminé, vous continuerés dé me servir enicela avec la mesme affection : et sur ce, je prieray Dieu, ' Mons" du Plessis, vous avoir en sa saincte garde. ARouen, le xxvfjan- _ vier 1597. ` HENRY. _ rormn. .4 i 1597. — 31 JANVIER. ‘ Orig. —Arcb. municip. d’Abbeville, registre des délibérations de .1596-1597. Transcription _ de M. Louandre, bibliothécaire. A NOS TRES CHIERS ET BIEN AMEZ LES MAYEUR, ESCHEVINS ET `HABITANS DE NOSTRE VILLE D’ABBEVILLE. Chers etbien amez, Avantfarrivée devos depputez, nous vous avions _ suflisamment informez par les lettres que vous aurés à present receues W de nous, quelle opinion nous avions eue des bruits qui ont couru par . deçà, et le. peu d’estat que nous en avons faict, sur l’entiere con- LETTRES nn xuarim 1v.—1v. 86 U