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DE.HENRI.IV. 51 ' [L'593.] -4 16 Nov1sMB11E.—l'°., U ` Orig.- autographe. —¥— B. R. Fonds Béthune, Ms. 9067, fol. 16 recto. i Cop. — Suppl. fr. Ms. ‘1009 3. A MONS" LE COMTE D’ESCARS. Mons' le comte, Si mes allaires me l’eussent .permis, je n’eusse esté si longtemps sans voir mon cousin- le cardinal, car il ne m’a tant desiré prés de luy que je m’y suis souhaité ; mais avant que m’esloi _ gner de ces quartiers il fault que je pourvoye à Fescampl. .l’espére avoir bientost ce contentement que de le veoir. Ce pendant assistés-le, comme vous avez faict jusqulà ceste beure ; vous ne me sçauriés faire service plus agreable. Dictes-luy de ma part qu’il croie les medecins, etlace ce qu’ils luy ordonnent°; ce sera un tesmoignage que je l’aime. Si vous apprenés quelque chose, donnés-m’en advis. Bonjour, Mons' le comte, ce xv‘]° novembre, à Dieppe.

HENRY.

, 1593.-- 16 NOVEMBRE.—llm°. . Imprimé. — Ilettre à Mons' Bongars, conseiller du Roy en son conseil d'estat et son ambassadeur en. ' Allemagne, sur les‘faula : bruits contre Fhonneur du president Roussat de Langres ; brochure in-8°, sans date, p. 3A. . _ A NOSTRE AME ET FEAL MONS“ _LE PRESIDENT BOUSSAT, mins nr LANGRES.- \ Nostre amé et feal, Nous avons receu par deux diverses voyes celles que vous nous escrivés, qui ne peuvent rien adjouster à l’opinion que ‘ M. de Boisrozé, après avoir longtemps il avait demandé au Roi de le secourir, et servi la Ligue à Rouen, sous Villars, s`é- c`était en partie la cause dupvoyage de ce I _ tant brouillé avec lui, s`était emparé de prince à Dieppe. - Fécamp par un moyen d'une audace ex- ’ Le cardinal de Bourbon était déjà fort traordinaire, raconté en détail dans les souffrant de la maladie dont il mourut (Economies royales. Pour sesoutenir dans 1’année suivante. cette place contre les attaques de Villars, t .