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I 666 - LETTRES MISSIVES i leur part. Et je prie Dieu, mon frere, qu’il•vous ayt en sa tres saincte garde. Escript à Rouen, le i_]° jour de septembre 1596. I I HENRY. i ` i V ms mwrvimr. 1596. — 2 nÉc121Mmu :. —II"., Y Orig. —Archives des Médicis, légation française, liasse 3. Copie transmise par M. le ministre de France à Florence. _ Q A MON COUSIN LE GRAND-DUC DE TOSCANE. _ Mon Cousin, Entre les maisons Florentines ont servy ceste 'Cou- ronne, jlaime particulierement la maison des del Bene, tant pour la fidelité qu’ils ont rendue aux Roys mes predecesseuirs, que pour la particuliere devotion qu’ils ont tousjours monstrée, et mesmes en ces ' derniers troubles, envers ma personne et mon service. Je les cognois I aussy tant fidelles et alfectionnez au vostre, que je ne fais doubte que ma recommandation en leur faveur ne vous soit bien agreable : ce qui me mene à vous recommander dlautant plus affectionnement la per- sonne du seign' Antoine del Bene, et vous prier, tant pour falfection que vous portés à vos fidels serviteurs et subjects, du nombre des- quels il est, que particulierement en ma faveur, l’honorer des grades . et dignitez convenables à son aage et à sa qualité, et mesmement de celle de magistrat des quarant-huict, où j’entends y avoir plusieurs, places vacantes auxquelles vous desirés pourveoir en bref. Je suis informé par mes ministres et_ serviteurs qui l’ont cogneu par delà, ' ‘qu'il est personnage ‘d’hon'neur, et qu’il vous sçaura fidelement et suffi- samment servir. Vous obligerés, ce faisant, non—seulement sa per- . son11e, mais toute sa maison, qui espere cest honneur de vostre grace premierement, et puis de ma recommandation, laquelle je m’at— a tends aussy debvoir trouver lieu envers vous, puisque je vous prie . et requiers de ce plaisir avec particuliere affection et instance, vous asseurant que jlen recevray autant de contentement que d’aulcune aultre faveur que vous ayés departye à personnes recommandées de