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` 656 . LETTRES MISSIVES il je. seray tousjours bien ayse d’assister de ma faveur ceulxde mes sub- jects qui auront semblable inclination.`Mais quand ils seront accompa- gnez d’aultres qualitez pour les rendre plus recommandables, je les affectionneray encores davantage, comme je fais le porteur de la pre- sente, qui est fils du s' de la Grange, conseiller en mon conseil d’Es- tat et de mes finances, et gouverneur de ma ville de Melun, l’un de mes plus fideles et confidens serviteurs, lequel estant envoyé par delà pour y apprendreiles vertueux exercices auxquels s’adonnent ceulx de son aage, je vous ay bien voulu prier par ceste lettre de l’avoir en ‘ _ toute bonne et favorable recommandation, et estendre sur luy quelque chose des merites de son pere, attendant qu’il se rende luy—mesme digne de vostre bienveillance`; et s’il se presente quelque occasion de me revancher en vostre endroict de la faveur que vous luy ferés, je m’y employeray d’entiere affection : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa sainote et digne garde. De Rouen, le dernier jour d’oc- tobre 1596. i ‘ u _ HENRY. ne usurvxrns. u 1596. ] — 3 NOVEMBRE. A i Orig. autographe. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9] Oli, fol. 5g. Cop. —Suppl. fr. Ms. 1009-3. B A MA COUSINE LA DUCHESSE DE NEVERS. _ `Ma Cousine, Où va le s' de la Vieville, la mienne doibt estre plus i courte. Il vousdira de mes nouvelles et ce que je luy ay commandé. ` Je vous prie seulement de le crere comme moy-mesme-de ce qu’il vous dira de ma part, qui, remettant le reste à sa suffisance, prieray Dieu vous avoir, ma Cousine, en sa garde. Ce nf novembre, à Rouen. A W HENRY. i