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‘ DE HENRI IV. 653 lontez qu’il ne m’en est plus qu’une, qui est de faire chose qui vous soit agreable, pour vous confirmer par mes actions la bonne opinion que - vostre bonté vous a donnée de ma gratitude. _J'ay veu et receu aussy de tres bon cœur le s" de Mildmay, que je traicteray comme le merite le respect que je vous porte et ses vertus, en vous donnant moyen de vous rendre aussy bon compte de me_s intentions plus secretes que de mes actions plus communes et publiques, comme j’ay prié ce bon comte, duquel je me loue, grandement, de vous exposer de la _ part de . " q . Vostre tres humblelrere et serviteur, _ ' Ce xxv° octobre, à Rouen. _ . [1596.]- 25 ocronaa. —II¤*€. ‘ Cop.- Musée Rritannique, Mss. additionnels, vol. 4121, p. 28o' et 281. Envoi de M. Delpit. ,, ., [A1 l, Mon Cousin,=, Ie vous ay tousjours esprouvé tres veritable en toutes 'choses, J’en puis dire encore autant sur le tesmoignage que vous m’avés donné par vostre lettre, de la 'bonté et vertu du comte de . Cheresbery, car il s’est conduict tres sagement et bonorablement en l'execution des commandemens de la Royne, ma bonne sœur, aux volontez de laquelle j’ay deliberé de accommoder cy—aprés tant qu’il me sera possible les miennes et mes allaires, de façon qu’elle ayt oc- casion de se louer et non se plaindre de nostre nouvelle confederation, ny de nostre ancienne amitié ; en laquelle vousiaurés tousjours bonne part, car vostre loyauté envers elle et vostre affection envers moy vous ont acquis cemerite, lequel vous recognoistray eternellement, comme vous dira le dict comte, à la lidelité duquel je me remets pour prier Dieu vous avoir en sa saincte garde. Ce xxv° d’octobre, à Rouen. A ’ Ifadresse manque sur la copie (mais ciest très probablement au comte d'Essex. _