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I _DE HENRI IVÈ` A À9 quelle j’y employeray volontiers par lettres que ien escriray au dict ` grand maistre : et nlayant subject pour ceste heure de quoy vous faire » f la presente plus longue, je prie Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt ' en sa saincte et digne garde. Escript à Dieppe, le v° jour de novembre 1593. ' - . . HENRY. U [l593È`]`— 7 NOVEMBRE. Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint Pétersbourg, Ms. 887, t. I, lettre ii° 16. _Copie i transmise par M. Houat. i [ (A M. DE BELLIEVBE.) i Mons' de Bellievre, J'ay esté adverty de bon lieu, que les Espa- _ gnols, voyans qu’ils ont failly de faire ce qu’ils pretendoient avec m' de ' Guise, sont apres m' du Maine, pour ëtascher à le paistre de leurs va- ` nitez ordinaires. Et combien que je face tres asseuré estat de la parole quil m’a donnée, et que pour rien il ne voudroit manquer, comme il doit crere que de ma part _i’aimerois mieux mourir que de revoc- quer celle que je luy aydonnée, sy n’ayîie voulu laisser de vous faire ce mot*>pour vous prier de le luy voulloir faire entendre, et qu’il deppute quelqu’un des siens qui luy soit confident, lequel, sous cou- \ ‘ verture de venir traiter avec moy, pour les contraventions qui se font ~ ‘ à la trefve, me pourra encor de sa part confirmer la parole qu'il m’a donnée, et recevoir dela mienne toutes les asseurances qu’il sçauroit desirer, pour tesmoignage certain que je n’y veux nullement manquer : et ceste-cy n’estant à autre lin, je prieray Dieu qu’il vous ayt, Mons' de — Bellievre, en sa saincte garde. Ce vif de novembre, à Dieppe. i HENRY. ‘ . ¤.nr rmas un miam iv.— u . 7