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DE HENRI IV. 651 A ceste qualité-la, informés-vous d’où en procede la cause, car souvent elle procede autant de desobeissance ou de la negligence des ofliciers, que de pauvreté : de quoy je desire fort d’estre esclaircy a la verité. Vous me ferés donc ce service avec les aultres que _j’attends de vous, en l’exe- cution de vostre commission, et me donnerés advis de la reception de la presente : priant Dieu, Mons' de Rosny,' qu’il vous tienne en sa saincte garde. Escript à Rouen, le XVljc jour d’octobre 1596 1. ' i HENRY. . nn nsurvittn. . 1596. —Ã 23 ocromm. ‘ - Imprimé. — Histoire généalogique de za royale maison de Savoie, par GUltIHKNON Preuves, p. 541. ` [AU DUC DE SAVOIE.] Mon Frere, Je manquerois plus tost à ma vie qu°à l’observation de ma parole, mesmes en vostre endroict, de qui j’ay embrassé l’a- _ mitié aussy tost que j’ay cogneu que vous aves desiré la mienne, porte d’une inclination naturelle, comme .j’ay dict à vos gens ; mais aussy il est raisonnable qu’il en soit usé de mesmes en mon endroict. Je sçay ce qui m’a este ollert de vostre part. Je dis que je leiscay parce que ç°a esté à moy-mesmes qu’il a esté promis, comme au s' de — . Sillery, et sur quoy je prins lors resolution d’agreer et signer les articles traitez à Bourgoin entre nos gens. A present vous me laictes representer des considerations et dillicultez nouvelles, _dont il ne s'est lors faict mention. Juges vous—mesmes s'il est raisonnable que _j’ac— complisse de mon costé ce que vous desirés, et qu’il ne me soit satis- faict à ce.qu’il m'a esté promis du vostre. Je m’en rapporteray tous- jours au jugement et advis de tel de nos amys à qui dignement nous nous en pouvons remettre, comme j’ay iaict dire au s' de Jacob, ' C’est à tort que les Économie : mj/ales, ainsi que la copie du suppl. français, datent cette lettre de 1597. _ _ 82.