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I ôllô V RETTRES MISSIVES ner ordre que les dicts des Joncquets et Foullon soyent tirez hors des dictes prisons et conduicts en aultres que celles de ma dicte ville de Rouen, pendant mon entrée et "sejour en icelle ; car je ne veulx et 11'entends qu’ils soyent du nombre de ceulx qui recevront grace et liberté, soubs le beneiice de ma dicte entrée : et m’asseurant que vous me ferés tres volontiers ces service', je ne vous en diray davantage : priant Dieu, Mons' dela Court, qu’il vous tienne en sa_saincte et digne garde. Escript à S‘ Germain en Laye-, le xxv° jour de septembre 1596. _ ‘ . HENRY. I A A un snurvnrr. 1596. — 7 ocrosas. Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. `l009-2. (D'après I’ancien cabinet de` M. de Manidajors.) _ [Ali CONNRTABLE.] I ' Mon Cousin, F ouquerolles est revenu de Rouen. Les compagnies de gens d’armes de mon cousin le duc de Montpensier, des s" de Fer- . _ vaques. et de Medavi nlont point esté assemblées ; il ne s'est trouvé que celle des chevaux legers dé mon dict cousin, laquelle tient les champs et va banquetant tout le pays, et il y a cinq ou six mois. Et comme elle a sceu que fapprochois ; elle a passé la riviere de Seine, et est allée en Beauce devers Dreux. Voilà comme mon peuple est ruiné. J’es— cris presentement à mon dict cousin qu’il llenvoye en l’armée ou qu’il la face separer. J’iray demain à. Gaillon, où je trouveray Pambassadeur du duc de Savoye, qui presse fort sa depesche 1; et parce que jene desire pas la faire que vous néy -soyés, je vous prie vous rendre au dict Gaillon mercredy au matin,' car -il fault que je la resolve’ce jour- ' là, d’autant que je partiray le lendemain pour m’acheminer à Rouen, ou le comte de Schollery arriverarmardy.-~Je vous prie donc de vous trouver au dict Gaillon-mercredy du matin, et je- vous diray,-.quand je 1 Voyez, ci-après, la lettre du 23 octobre. ’ I