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DE HENRI lV.i I ’ 6lt3 priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à _ Monceaux, le .......... 159.6. , HENRY., I q - I ° s ~. 1596.- 15 snrrnunnr. " Imprimé. — Mémoires de mcssire Philippcs de Mama], in lt°, t.. Il, p. 704. [A M. DU PLESSIS.] i Mons' du Plessis, Parce ue le ouvoir deslidele uez vers mo our g Y P u Passemblée qui est tenue à Loudunl n’a pas esté trouvé assez ample . pour accepter ce que je leur pouvois accorder SllI` leurs articles et .~ demandes, et aussy que l’all’aire est de grand poids et consequence, et merite bien une plus particuliere iconference, j’ay advisé d’envoyer par delà les s" de Vic et de Calignon pour rendre capable la dicte as- semblée de mes intentions, et faire qu’ils m’envoy’ent d'autres dep- putez avec charge plus ample, allin i qulil soit pris. une bonne et ferme resolution en leurs alliaires, et ourveu à leur contentement le . P . plus tost qu°1l sera possible. Je suis bien informé des devoirs et bons ollices que vous miavés rendus en ceste occasion, dont je vous scay tres_ bon gré ; et me ferés service bien agreable de continuer à les disposer _ de traicter avec douceur-et patience, et accommoder leurs demandes à la raison et à la qualité du temps, et les asseurer que ma .volonté n’est ny ne sera jamais aultre en leur endroict, qu'ils ont cy—devant cogneue et esprouvée ; de quoy ils ne peuvent "avoir meilleur gage que ma parole, que je leur tiendray inviolable à-jamais?. ' L’auteur de la vie de Mornay, après termes où elles estoient avant la trefve ‘ avoir parlé du synode national des rél’or faite entre les deux Rois par M. du Plessis mes seant alors à Saumur, a`0ute : «Se l’an l58`, s avoir our retenir les laces, e J . 9 2 P. . o P tenoit en mesme temps leur assemblée po- et se prevaloir des` linances et de l`0rdre litique à Loudun, pour recevoir la réponse de justice qui lors se trouvoit entre eux. » que Sa Majesté. auroit faite à leurs zdepu- (Ibid.) Beaucoupkle protestants insistèrent tez, M" dela None et de la Primaudaye. ¤ longtemps, pour obtenir des places de Sû- « Estoit proposé par quelques-uns de reté ;-etglorsque plusieurs années après ils remettre les allaires de la Religion aux revinrentàlacharge, en disantà Henri IV . ai 81.