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' rons et reglerons tousjours à ses volontez, tant q u’il nous sera possible,
croyans fermement qu’en ce faisant, Dieu nous aidera, et benira davan-
tage nos actions. Pour ceste consideration, nous avons permis au car-
dinal de Givry de recevoir la marque de ceste dignité de laquelle il
a pleu à Vostre Saincteté l’honorer, suivant son brel`, apporté par le
s’Fulvio Vicedomino, camerier de Vostre Saincteté, et ce que nostre
tres cher cousin le cardinal de Florence, son legat, nous a declaré
estre de vostre intention, tenant pour certain, pour tant de notables
tesmoignages de la pieté et bonté de Vostre Saincteté qu’Elle nous a
departys, qu’Elle a faict ceste election à tres bonne fin, pour honorer
la France et bien laire a l’eglise dlicelle par la promotion de ce per- i
sonnage, -lequel veritablement est isseu d’une maison tres noble et
illustre, et dont tous les parens ont tousjours servy les Roys nos pre-
A decesseurs et nous, en charges tres honorables, tres fidelement. Et
combien que le cardinal de Givry ne nous ayt donné pareille occasion
de contentement depuis nostre advenement à la Couronne', toutesfois
-' HenriIV avait plusieurs raisons d'être Néanmoins d’Ossat, seul chargé des al`-
irès-mécontent de ce choix : le cardinal fires de France depuis le départ de Du
de Givry avait été un des ligueurs les plus Perron, ne put obtenir, avec toute sa pru-
\prononcés ; il n’avait pas fait la moindre denceet son habileté, que Clément VIII
démarche auprès du Roi pour l’appuyer réparât une partie de ce manque dégards
. dans ses prétentions au cardinalat, agis- en envoyant au Boi la barrette, pour que
santdirectement etuniquement auprès du Givry la recût des mains de S. M. Le
Pape, comme aurait pu faire un prélat Pape’se borna à un bref rempli de protes-
italien. Aussi le Roi ne l'avait point pré- tations aliectueuses, envoyé par le même
senté, et s°était même prononcé impli— camérier qui apportait la barrette directe-
citement contre ce choix, en faisant solli- ment au nouveau cardinal. Comme cette
citer le Pape pour un autre prélat, Sérafin lettre de Henri IV est la réponse au bref`,
Olivieri, doyen dela Bote, dont nous avons il 11'est pas inutile de le donner textuelle-
parlé plus haut. Mais comme cette présen- ment ici :
mm" “ ""’_‘“‘t _P“ êmî fa’l" °m’i°]]‘>`m°“* CHABISSIMO, INCHRIS’1`O, NOSTBO mio nsmuco, _
le Pape feigmt de n avoir pas connu les rxuucomm mici cmusrxamssxuo,
intentions du Roi avant la promotion, et CLEMENS PAPA WL
alors de s’être décidé pour le su_jet_qu'il Charissime in Christo fili noster, salu-
pensait devoir être le plus agréable à S. M. tem et apostolicam benedictionem. Gravi-
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LETTRES MISSIVES