Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/656

Cette page n’a pas encore été corrigée
638
LETTRES MISSIVES


taine Fournier et à nos autres troupes de cavallerie, qu’ils reviennent en Yarmée ; s’ils vous mandent qu’ils ne _le peuvent sans argent, A commandés>leur de licentier leurs troupes, et lors vous verres qu’ils viendront pour servir ; car c'est leur coustume de respondre ainsy lorsqu'ils se sont rafraischys en de bons villages, car alors il leur fasche de revenir en l'armée. Vouslavés bien sceu l’occasion pour laquelle, je ne vous ay peu `depescher *Frontenac et l’accident qui luy est arrivé. Jene sçaypourquoyvous aves quelqueopinion que je veuille que llonentreprenne quelque chose sans en avoir vostre advis, etne sgay qui vous peut faire concevoir oeste opinion, laquelle, `si vous nfaymésicomme je vous 'ai me‘, je vous pri’e :d’oster de vostre esprit ; Jé trouvebon quevous soyés'deslogez .d?Amiens ; la peste augmentant fort à Paris et aux environs. Vous sçaurés le reste et de mesnouvelles par le dict de Chaus, sur la suffisance duquel me remettant, je vous — prieray de le croire, et que je vous aime de cœur et d’aH’ection non ‘ commune. A Dieu, mon compere, lequel je prie vous avoir en sa garde. Ce xv1_]° aoust à Fontainebleau. A HENRY. y [1696.].- 2 ii Aoûr. .. Orig. autographe.-L Collection. de M. Monmerqué, membre de l’Institut. AMON COMPEBELE CONNESTABLE DE FRANCE. ° Moncompere, Je croy quevous vous mocqués de mby ;`quancb dlicy vous voulés que jepourvoye aux` vivres de mon armée. Je n’ay iéy prés’de moy aucun"de monconseil, et.à Paris n’y’reste plus `que m' de Belli'evre,'qui doit estre fdemainîicy ; tous les autres je les ay envoyezà Chambly pour, avec le s' de Sancy, traicter avec les Suisses : cela n'est ;pas loin de Beauvais ny de Merlau 1.lDOl'lIÃléS"l€llI‘ 1111 rendési Vlaams quelque lieuque vous adviserésget pourvoyés avec èux aux vivres' de mon armée. Hyerje vous redespeschay la Corbiniere exprès ' ‘ Ainsi écrit, au lieu dé Mello, ville du département de l’Oise.i