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636 LETTRES _MlSSlVES dinal Sforce. En cas qu’il en fust, vous verrés le reste par celle que _j’ay commandé à m" de Gesvresvous faire. A Dieu, Mons' de Villeroy. CG Xll`]8 ÉIOIISL, à Monceaux. -

HENRY.

[l596.]—— 1[;A0ûT., Cop. - Arch. nationales, sect. admin. Série H. 1791. Registres authentiques de l’hôtel de ville l de Paris, fol. 307 recto. '- A MONS“ LE PREVOST DES MARCHANS ET ESCHEYINS DE MA VILLE DE PARIS. ~ Mons' Langlois, Ayant este adverty de la deliberation du corps de ville de ma ville de Paris et l’ordonnance que ceulx de mon Parle ment ont faicte la-dessus, de proceder à l’election des prevost des marchands et eschevins de ma dicte ville, je vous fais ce mot par le ` s' de Forcetz, pour vous dire que vous mandiés les quarteniers de ma ville et leur faciès dellense de ma part, sur peine de privation de letu’s charges et estats, que e ne veulx qu’il soit aucunement procedé à la dicte election]. Monstres ceste-cy aux eschevins et conseillers de ma dicte ville, et faictes que ceulx qui ont esté depputez vers moy me viennent trouver incontinent la presente receue : croyant au Surplus le dict s' de Forcetz comme moy-mesme, qui prie Dieu vous avoir, Mons" Langlois, en sa garde. Ce xiiif aoust, à la Grange—le-Boy. . i HENRY. ' Des lettres avaient été adressées en ce ville et notables bourgeois se sont absentez U sens dèslegaoûtauxprevostdes marchands ; de nostre dicteville, et pour plusieurs eschevins, conseillers, quarteniers et bour- justes et grandes considerations à ce nous- geois. Le motif donné pour continuer d'un mouvant, nous vous avons interdict et del`- an dans leurs charges les magistrats actuels fendu, interdisons et dellendons faire au- est l’absence d’un grand nombre des élec- cune assemblée le xv1° de ce present mois teurs, par suite de la peste. Sans doute la pour l’election d'un prevost des marchands crainte de ne pas voir réélire le prévôt des et de deux eschevins, voulans que ceux marchands Langlois, homme d'un rare quiy sontàpresent continuentleur charge mérite et d'une grande énergie, se joignait jusqu'à pareil jour que l'on comptera mil à ces motifs. Les lettres disent : « D'autant cinq cens quatrewingt-dix-sept. » que plusieurs oiliciers, contrerolleurs de . `