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LETTRES MISSIVES


guerre à mes ennemys. Souvenés-vous que vous m’avés mande qu'il ’ y a lieu sur ma frontiere où cela se pourroit faire, et je desire que cela soit pour le moins jusques à mon arrivée en mon armée ; car lors je tascheray de leur donner contentement, à ce qulils me servent avec plus d’afl’ection. Tenés-y donc la main, et s’il vient de l’argent, qu’ils en ayent. Vous avez oublié dlescrire à mon cousin le duc de Mayenne, pour se trouver en l’assemblée de Compiegne 1. Faites—luy-en une depesche, et ce, en qualite de gouverneur de l’Isle de France. A Dieu, _ W Mons' de Villeroy, lequel je prie vous avoir en sa garde. Ce 111_]°—aoust, à Monceaux. ‘ _ A HENRY. _ 1596. — li Aoûr. — II'"':. ' Cop. — Arch. nationales, sect. judic. Reg. orig. du Parlement de Paris (conseil), vol. 282, fol. 3 13 verso. . . [AU PARLEMENT DE PARIS.] i i Noz amez et feaulx, Nous vous donnerons nos lettres d’edict, sur la reduction en nostre obeissance de nostre ville de Marseille, laquelle en ayant esté long—temps separee, nous vous laissons àjuger quel conten- tement nous en avons receu de la resolution prise de nous recognoistre, et combien nous desirons donner occasion aux habitans de la .dicte ville dly continuer. (Test pourquoy nous estimons qu’ayant esgard à limportance de la place, vous n’apporterés aulcune difliculte à la veri- fication de nos dictes lettres, lesquelles nous vous avons adressées ` pour certaines considerations, principalement pour la chamibrede ~ U justice que nous desirons establir en nostre ville de Marseille`; d’au- tant que les aigreurs et animositez entre nostre dicte ville et nostre court de parlement d’Aix _ont esté si grandes pendant les troubles, que, si nous -n’y apportions ce temperament, il est mal aisé qu’il n’en esclate quelque mal ; et pour tant_ nous vous prions de verifier sans ' Sur les convocations à cette assemblee, voyez ci-dessus la lettre auf prévôt des marchands- de Paris.