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l 62lL LETTRES MISSIVES _ res et superflues. Nous desirons la reformation au faict de nos finances autant qu’ayt jamais faict prince qui ayt porté ceste Couronne. En tout ce qui escherra ou serons conseillez, nous commencerons volontiers - la retormation par nous— mesmes, jugeans que l'ordre et bon mesnage dont il sera usé fera que l’on pourra satisfaire aux despenses neces- saires pour la conservation de nostre Estat, nous donneraimoyen de soulager nos pauvres subjects, contribuables à la taille, d'une partie des levées qui se font dessus eulx : ce queinous desirons de tout ‘ nostre cœur, et nous [ne] vivrons jamais contens que cestuy nostre desir n’ayt esté tesmoigné par les eflects. Donné le xxv° jour de juillet 1596. — _ — . HENRY. ` A _' ne mwrvitrn. ~ [1596.] — 25 JUJLLET. — Ilfm. . Orig. autographe. — Collection de M. F. Feuillet de Conches. i ‘ E A MONS“ DE VILLEBOY. U ~ Mons' de Villeroy, Je vous envoye par ce present porteur, qui est de ma compagnie de gens d’armes, une lettre que m' de Moes- sens, mon lieutenant, nfescript, allin que vous laciés les depesches necessaires pour faire quelle me vienne trouver, et fort expresses à mon cousin le marescbal de Matignon et aux tresoriers. Pour cest eflect, vous donnerés une ordonnance sur ceste nature de deniers, pour son voyage, m'estant venu trouver pour cest eliect. Ceste-cy n’est _ à aultre fin. A Dieu, Mons} de Villeroy, lequel je prie vous avoir en sa garde. Ce xxv° juillet, à Monceaux.,4 _ HENRY. e -,